"Vendredi dernier, ce n’est pas un conseil d’administration de la société cotée qui s’est tenu, mais un début de négociation entre les représentants de l’État et le principal actionnaire de la société de raffinage. Celui-ci, dont on attend de recapitaliser la Samir à hauteur de plus de 10 milliards de dirhams, n’aurait pas mis un dirham sur la table. Sa seule proposition aurait été de transformer les dettes de la SAMIR en capital", ceci est un extrait d'un article de l'hebdomadaire La Nouvelle Tribune, dont l'auteur semble être bien informé. Si cela s'avère vrai, il faut savoir que cette proposition n’est possible que pour les dettes bancaires et celles détenues par les institutionnels sous forme de dettes privées, l’État ne pouvant échanger des droits de douanes contre du capital.
"Ainsi, M. Amoudi n’a en aucun cas proposé de cash, contrairement à ce qui a été écrit", lit-on dans l'article.
Un autre extrait de l'article : "A l’heure où la seule solution attendu est celle de la recapitalisation de la SAMIR par son actionnaire principal, des rumeurs courent sur le fait que El Amoudi lui-même ne serait plus solvable, qu’il ne représenterait plus Corral et que la famille actionnaire majoritaire de Corral lui aurait retiré sa confiance de toutes les autres filiales du groupe.