Salafin a enregistré au terme du premier semestre 2020 un produit net bancaire de 168 MDH, en repli de 18% par rapport à la même période de l'année dernière.
En plus de l'impact sur l'activité, les répercussions de la crise ont significativement altéré le processus de gestion du recouvrement et du contentieux ainsi que la capacité de certains clients, antérieurement solvables, à couvrir leurs engagements contractuels. En conséquence, le coût du risque a doublé, passant de 41 MDH au S1 2019 à 85 MDH à fin juin 2020.
Dans ce contexte, le résultat net s'établit à 18,2 MDH, en baisse de 74,8% sous l'effet de la baisse du PNB et de l'impact du coût du risque.
Salafin, qui a entrepris une série de mesures pour accompagner ses clients durant la crise sanitaire (report de dossiers de crédit, adaptation de l'offre, digital,...) indique dans ses perspectives S2-2020 que “Si les mois d'été ont confirmé une reprise partielle de l'activité, Salafin reste prudente sur ses perspectives, compte tenu des incertitudes....”. Salafin souligne être entrée dans cette crise forte d'une situation financière solide, caractérisée notamment par un ratio de solvabilité réglementaire de 18,6% à fin juin 2020, au-dessus des 12% réglementaires.
Aussi, la société indique qu'à l'issue de de la période de souscription de son augmentation de capital par conversion des dividendes close le 21 septembre, 97 MDH ont été mobilisées, soit une réinjection de près de 75% des dividendes dans les fonds propres de la société.