Cette période de creux estival est rarement propice au rallyes boursiers. Une partie des opérateurs "juilletistes" est en vacances, l'autre se tient à carreau en attendant de jours meilleurs. Autant dire que la chaleur les a faits fuir et a fait fondre leurs convictions.
Bien qu'il ait manqué d'orientation, le marché a gagné 1,30% à 10.280 points sur la semaine. Il a été aidé par ses grosses capitalisations, Maroc Telecom (+3,27%) en particulier qui a fait le gros de l'actualité cette semaine.
Le niveau des échanges, quant à lui, se maintient sur les mêmes niveaux dernièrement observés. Il s'est échangé 328,64 MDH sur le marché central.
Maroc Telecom et Attijariwafa Bank ont dominé largement les échanges en drainant respectivement 59,02 MDH et 53,03 MDH, soit l'équivalent de 34,1% du flux hebdomadaire global. Derrière, Marsa Maroc a mobilisé 33,3 MDH (10,13%), Managem 30,47 MDH (9,27%) et LafargeHolcim Maroc 20,88 MDH (+6,35%).
On surveillera de près à l'ouverture la réaction du marché suite à la publication des résultats semestriels de Maroc Telecom. L'opérateur historique a par ailleurs révisé ses perspectives 2020 sur fonds de crise sanitaire du Covid-19.
Comportement des secteurs
Au niveau de la physionomie, 25 valeurs sur les 75 de la cote ont terminé la période dans le vert, contre 36 dans le rouge, tandis que les 14 autres valeurs ont demeuré inchangées.
Sur le plan sectoriel, les "mines" ont signé la plus forte hausse de la semaine avec un gain de 6,96%, à la faveur du trio SMI (+11,4%), Minière Touissit (+9,99%) et Managem (+3%). Le compartiment du "Transport" s'est, quant lui, adjugé 3,94%, soutenu par CTM (+4,15%), tandis que celui des "Télécommunications" s'est bonifié de 3,84%.
Parmi les gagnants de la semaine au niveau sectoriel figurent également les compartiments "Banques" (+0,95%), "Bâtiment et Matériaux de construction" (+1,39%) et "Assurances" (+0,12%).
A l'opposé, le secteur immobilier a cédé 4,03%, l'indice pharmaceutique a lâché 3,63% et celui des "Loisirs et Hôtels" a reculé de 2,66%.
Au final, la configuration actuelle du marché pousse les investisseurs particuliers à s’éloigner du marché alors les institutionnels deviennent (habituellement) passifs en attendant les résultats semestriels qui devraient générer quelque peu de volatilité.