Les usines automobiles à travers le monde sont en effet affectées par les problèmes d'approvisionnement en composants électroniques de leurs fournisseurs. Cette pénurie est imputable à l'épidémie de coronavirus qui a dopé la demande informatique liée au télétravail, aux dépens du secteur auto, mais aussi à l'action de l'ancienne administration américaine Trump contre les fabricants chinois de puces.
"Les équipes supply chain et achats sont mobilisées pour maîtriser l'impact de cette crise mondiale qui affecte l'ensemble du secteur automobile", a dit une porte-parole de Renault.
Pour y faire face, le groupe au losange ajuste l'attribution des composants et va également suspendre pendant deux à trois jours la semaine prochaine la production dans trois de ses usines à Sandouville (Seine-Maritime), Tanger (Maroc) - sur une ligne seulement - et Pitesti (Roumanie).
La pénurie de puces pour l'automobile a déjà frappé Volkswagen AG, Ford Motor Co, Subaru Corp, Toyota Motor Corp, Nissan Motor Co Ltd et la partie Fiat Chrysler de Stellantis notamment.
Taïwan, qui héberge des géants des puces comme le numéro un mondial des semi-conducteurs Taiwan Semiconductor Manufacturing Co Ltd (TSMC), se trouve en première ligne dans la gestion de la crise et la recherche des moyens d'y remédier.