Les dettes de la SAMIR s'élevaient à 45 milliards de dirhams avant la suspension de ses activités, a affirmé, mardi à Rabat, le Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane. Ces dettes sont dues aux douanes, aux banques, aux impôts et à d'autres établissements, a précisé Benkirane en réponse à une question sur la "crise de la SAMIR" posée par le groupe istiqlalien de l'unité et de l'égalitarisme à la Chambre des représentants dans le cadre de la séance de questions orales au Chef du gouvernement.
La suspension des activités de la SAMIR a été décidée pour "préserver la dignité du Maroc et lutter contre le chantage", a-t-il indiqué, précisant que cette décision a été prise après concertation avec les distributeurs d'hydrocarbures et les professionnels du secteur qui ont affirmé leur capacité à approvisionner le marché en cas d'arrêt d'activité de la raffinerie.
Le Chef du gouvernement a rappelé que cette affaire est devant la justice, assurant que les employés de la SAMIR recevront leurs salaires pour le mois de février courant et que "le gouvernement fera en sorte qu'ils ne soient pas trop affectés".