« Les résultats de ce premier stress test réalisé au cours du mois de mai 2020 ont mis en lumière un risque de liquidité et un risque de crédit maîtrisés, ainsi qu’une capacité notable à honorer les demandes de rachat reçues, conséquences de stratégies d’investissement globalement prudentes et d’expositions conservatrices », lit-on dans le rapport sur la stabilité financière.
En effet, les estimations établies par les sociétés de gestion font ressortir la capacité de 82% des OPCVM à liquider 50% de leurs actifs en moins de 10 jours (ce ratio étant de 95% si une décote de 10% est effectuée sur le prix de cession des actifs détenues en portefeuille). Lorsque les actifs à céder représentent la totalité du portefeuille des OPCVM, la capacité précitée se réduit pour s’établir à 60% des OPCVM.
Néanmoins, l’application d’une décote mesurée de 10% permet d’établir à 80% le nombre d’OPCVM à même de liquider la totalité de leurs actifs en moins de 10 jours
Selon les estimations des gestionnaires de la place, 68% des OPCVM disposent de portefeuilles d’actifs pouvant être liquidés immédiatement représentant plus de 50% dudit portefeuille. Il est à noter, qu’au regard des estimations par catégories d’OPCVM, la liquidité des produits de taux paraît supérieure à celle des titres de capital cotés.
Quant aux actifs jugés totalement « illiquides » par les sociétés de gestion, ils représentent moins de 5% des actifs pour 83% des OPCVM.