Au deuxième trimestre, l'arrêté des comptes nationaux fait ressortir un taux de progression du PIB en volume de 4,3 % contre 2,6 % à la même période de 2014. Un niveau qui devrait passer à 4,7 % à la fin du trimestre qui vient de démarrer, est-il anticipé. La prévision du Haut-commissariat au plan s'approche donc de celle du gouvernement qui table sur une croissance de 5 % à fin 2015. Un chiffre réalisable, puisque l'évolution attendue s'explique surtout par les performances du secteur primaire, en particulier l'agriculture.
Dans ce cadre, la valeur ajoutée du secteur primaire en volume, corrigée des variations saisonnières (cvs) a enregistré une augmentation de 14% au deuxième trimestre 2015 au lieu d’une baisse de 3,8% durant la même période en 2014. Cette évolution s’explique par la hausse de l’activité de l’agriculture de 14,9% au lieu d’une baisse de 3,6% et par l’augmentation de celle de la pêche de 2,8% au lieu d’une baisse de 7,2%.
La valeur ajoutée du secteur secondaire, de son côté, a connu un ralentissement de son rythme de croissance. Elle s’est accrue de 0,9% au lieu de 2,5% durant le deuxième trimestre de l’année précédente sous l’effet de la baisse des valeurs ajoutées des activités de l’industrie d’extraction de 3,8% et du bâtiment et travaux publics de 0,3% au lieu d’une hausse 1,7%.
La valeur ajoutée globale réalisée par l’ensemble des activités économiques a ainsi marqué une augmentation de 3,2% au lieu de 1,7% le deuxième trimestre de l’année 2014.
Au total, le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume s’est accru de 4,3% durant le deuxième trimestre de l’année 2015 au lieu de 2,6% durant la même période de l’année précédente, et ce compte tenu de l’augmentation des impôts sur les produits nets des subventions de 14,4% au lieu de 11,8%.
Aux prix courants, le PIB a augmenté de 5,4% au lieu de 2,2% dégageant une hausse du niveau général des prix de 1,1% au lieu d’une baisse de 0,4% une année auparavant.