Menu
fermer
Si une partie des ménages, essentiellement des salariés du privé, s'intéressent de plus en plus à l'assurance Vie pour leurs placements à long terme, la grande majorité continue d'entasser son épargne dans des dépôts bancaires, souvent à vue et donc sans rémunération. Le rapport de Bank Al-Maghrib sur la stabilité financière pour l'année 2019 montre en effet que Les dépôts des ménages auprès des banques représentent 82,4% du patrimoine financier des ménages, alors que la part de leurs actifs sous forme d'assurance vie a sensiblement augmenté en 2019, s'établissant à 10,4%. La part des placements en valeurs mobilières, quant à elle, est de 7,2%.
Plus de 400 Mds de dirhams de dépôts à vue
Les dépôts à vue ont atteint un cumul de 414,4 milliards de dirhams à fin 2019 alors que les comptes d'épargne affichent un encours de 163,4 milliards de dirhams. Parallèlement, les dépôts à terme, atteignant près de 100 milliards de dirhams en 2019 et se sont accrus d'une année à l'autre de deux milliards de dirhams. Cette progression positive est la première enregistrée après trois années de baisses consécutives, et ce, en parallèle à une tendance baissière des taux d'intérêt rémunérant les dépôts à terme.
Percée de l'assurance Vie
Les données de la banque centrale montrent que les ménages s'orientent de plus en plus vers d'autres types de placement, notamment l'assurance vie, dans un contexte marqué par la baisse de la rémunération des dépôts à terme. Une tendance qui s'explique également par les avantages fiscaux de l'assurance Vie, plus particulièrement pour les salariés. Ainsi, le patrimoine financier des ménages sous forme de produits d'assurance-vie s’est accru en 2019 de 12,4% après 7,9% une année auparavant. Son encours dépasse désormais les 80 Mds de dirhams.
Parallèlement, les placements des ménages en valeurs mobilières ont atteint près de 60 milliards de dirhams, en progression de 7,4% en 2019 contre 9,3% une année auparavant. Ces placements sont composés majoritairement des titres de propriété à plus de 92%, eux-mêmes, constitués d'actions et de titres d’OPCVM, ainsi que des titres de créances privées avec une part de 7,4% en 2019.