Les résultats préliminaires des échanges extérieurs au titre du premier trimestre 2017 laissent apparaître une hausse des importations de biens (+9.554MDH) plus importante que celle des exportations (+1.773MDH), ce qui se traduit par une augmentation du déficit commercial de 7.781MDH.
Les importations s’établissent à 105.602MDH contre 96.048MDH à fin mars 2016, en hausse de 9,9%. Cette hausse s’explique pour l’essentiel par l’augmentation des achats de produits énergétiques (+6.242MDH), notamment le gas-oils et fuel-oils (+4.073MDH). Hors facture énergétique, les importations ne s’accroissent que de 3,9% ou +3.312MDH. La hausse a concerné également les achats de biens d’équipement (+3.134MDH) et de produits bruts (+369MDH). En revanche, les approvisionnements en produits alimentaires accusent une baisse de 220MDH, et ceux en demi-produits et en produits finis de consommation demeurent relativement stables.
S’agissant des exportations, celles-ci enregistrent un accroissement de 3%: 60.134MDH au lieu de 58.361MDH une année auparavant. Cette évolution fait suite au bon comportement des ventes de phosphates et dérivés (+938MDH: 10.168MDH contre 9.230MDH), des expéditions du secteur de l’agriculture et agroalimentaire (+641MDH) et dans une moindre mesure des exportations des secteurs électronique (+169MDH) et aéronautique (+166MDH).
Ainsi, le déficit commercial se situe à 45.468MDH à fin mars 2017 contre 37.687MDH un an auparavant et le taux de couverture à 56,9% contre 60,8%.
Office des changes.
Pour les flux financiers, les recettes MRE reculent à 13.821MDH contre 14.146MDH un an auparavant, soit -2,3% ou -325MDH et les recettes Voyages à 12.105MDH contre 12.729MDH une année auparavant, soit -4,9% ou -624MDH.
Enfin, le flux des investissements directs étrangers (IDE) s’établit à 5.270MDH contre 5.470MDH à fin mars 2016, soit une baisse de 3,7% ou -200MDH. Ce recul est imputable à la baisse des recettes (-1.987MDH) plus importante que celle des dépenses (-1.787MDH).