Depuis sa première cotation à la Bourse de Paris en juillet dernier, le cours de la nouvelle entité LafargeHoclim a connu une baisse de 34% au plus bas avant de se redresser le mois dernier et limiter ses pertes à 23,5% depuis la première cotation, à la clôture de vendredi dernier. Ces données concernent la cotation à Paris. Car, pour rappel, le titre est coté en Suisse et en France.
Dans ce scénario, SG anticipe une baisse des volumes de 2,4% et une chute d'environ 10% de son Ebitda par rapport au scénario de base, uniquement dues à la crise des pays émergents. Si ces sombres prévisions devaient se réaliser, Société Générale estime qu'elles déboucheraient sur un objectif de cours de 24 euros (contre 51 actuellement - voir graphique) ou 26 francs suisses.
Les risques qui pèsent sur les marchés émergents vont accroitre le manque de visibilité sur les performances à venir du nouveau groupe. Société Générale estime que l'action a déjà souffert du flou qui a entouré le processus de fusion, lié notamment à la complexité du deal mais aussi au fait que, les deux groupes restant rivaux pendant la durée du rachat, ils n'ont pas pu échanger toutes les informations qui auraient été nécessaires.