Article à découvrir en Une de l'Economiste aujourd'hui. Si les défaillances d'entreprises de taille moyenne inquiètent les banquiers, ces derniers redoutent davantage le défaut d'un grand compte. Les risques sont plus importants. Aujourd'hui, les déboires de certaines majors nourrissent beaucoup d'interrogations sur la capacité des banques à absorber ces chocs. Leur exposition aux grands débiteurs représentait 3,4 fois leurs fonds propres à fin 2014. La limite globale d'exposition des banques européennes aux grands risques est de 8 fois les fonds propres. Mais ces dernières sont de tailles plus importantes.
A noter que Abdelattif Jouahri avait évoqué cette problématique lors du dernier Conseil de Bank Al-Maghirb. Selon lui, ce risque de concentration est pour l'instant le plus préoccupant pour l'Institution centrale.