Le Crédit Agricole du Maroc (CAM) a frappé fort lors de la 2ᵉ édition du Salon de l’Épargne. Sous le thème des «Produits d’épargne conventionnels et participatifs», le groupe a détaillé son offre exhaustive devant un parterre d’experts et de curieux. À travers les interventions de Lamyae Bouanani, directrice du pôle marché particulier, Ahmed Tayeb, responsable des OPCVM chez Marogest, et Naoufal Aouragh, analyste en chef chez M.S.IN, le public a découvert une approche intégrée et structurée de l’épargne, adaptée à tous les profils. Tour d'horizon.
Dès les premiers instants, Lamyae Bouanani a insisté sur le double positionnement du CAM : un acteur historique au service du monde rural et une banque universelle proposant des solutions modernes et diversifiées. Avec un réseau de près de 500 agences et des filiales spécialisées couvrant tous les segments, le CAM conjugue proximité et innovation. «Nous sommes fiers de notre ADN agricole, mais aussi de notre capacité à répondre aux besoins de tous les Marocains», a-t-elle souligné.
Le Super Carnet Vert, compte sur carnet emblématique du CAM, a été présenté comme une solution souple et accessible, dès 100 dirhams, avec une rémunération garantie. Ce produit se distingue par ses avantages fiscaux pour les Marocains résidant à l’étranger et une flexibilité qui en fait une première étape idéale pour toute stratégie d’épargne.
Les dépôts à terme (DAT) et les bons de caisse, quant à eux, s’adressent aux épargnants disposant de liquidités qu’ils souhaitent immobiliser. «Ces produits permettent de fructifier son argent sur une durée déterminée avec une rémunération avantageuse et connue d’avance», a expliqué Bouanani.
En collaboration avec MCMA, le Crédit Agricole propose des produits innovants comme CAM Patrimonial, pensé pour les épargnants à fort potentiel. Avec une mise de départ de 50 000 dirhams, ce produit assure une valorisation progressive grâce à des participations aux bénéfices allant jusqu’à 95% après cinq ans.
Autre solution phare : CAM Éducation, destiné à financer la scolarité des enfants. «Avec la flambée des coûts éducatifs, ce produit permet d’anticiper les besoins financiers dès le plus jeune âge», a ajouté Bouanani. Ce produit, accessible dès 200 dirhams par cotisation, s’inscrit dans une démarche de transmission patrimoniale, offrant des options de liquidation flexibles et des avantages fiscaux attractifs.
Naoufal Aouragh a ensuite pris la parole pour décortiquer les opportunités offertes par la Bourse de Casablanca, un marché qu’il qualifie de «gagnant à long terme». Filiale du CAM, M.S.IN s’illustre par ses services variés, dont la bourse en ligne gratuite, permettant aux investisseurs de gérer leurs portefeuilles en toute autonomie.
La performance du marché a également été mise en avant : depuis 2016, le Masi a enregistré une progression globale de près de 100%, dividendes inclus. «Cela démontre la résilience de notre marché, même face à des crises majeures comme le Covid-19 ou l’inflation», a expliqué Aouragh.
Ahmed Tayeb a conclu cette présentation en mettant en lumière les atouts des OPCVM, produits de placement collectif gérés par Marogest. «Avec une mise de départ de 200 dirhams, ces fonds permettent une diversification optimale et une gestion experte, tout en offrant une fiscalité avantageuse», a-t-il expliqué.
Les performances historiques des OPCVM sont éloquentes : en moyenne, les fonds obligataires ont généré 5% par an, tandis que les fonds actions atteignent jusqu’à 17%. «Ces résultats, bien que passés, témoignent du potentiel de ces produits pour des horizons d’investissement variés», a ajouté Tayeb.
Enfin, l’offre participative, portée par l’dar Al-Amane, la banque participative du groupe, a été brièvement évoquée. Ces solutions, conformes aux principes de la charia, élargissent encore la palette d’options proposées par le CAM.
Que l’objectif soit de sécuriser ses économies, de maximiser les rendements ou d’investir dans des produits respectant des valeurs spécifiques, le Crédit Agricole du Maroc propose une panoplie exhaustive et bien structurée. «Tous les profils de risque trouvent leur compte chez nous», a conclu Lamyae Bouanani.