Ce déficit tient compte d'un solde positif de 12,8 MMDH dégagé par les comptes spéciaux du Trésor (CST) et les services de l'État gérés de manière autonome (SEGMA), précise la TGR dans son bulletin mensuel de statistiques des finances publiques de mars 2019.
Le bulletin indique que les recettes ordinaires se sont établies à 63,5 Mds contre 56,8Mds à fin mars 2018, en hausse de 11,8% à la faveur de l'augmentation des impôts directs (+11%), des impôts indirects (+10,8%) et des recettes non fiscales (+106,6%), conjuguée à la baisse des droits de douane (-6,3%) et des droits d'enregistrement et timbre (-4,7%).
Par ailleurs, les dépenses émises au titre du budget général ont progressé de 9,2% à 87,1 Mds à fin mars 2019, en raison de la hausse de 7,7% des dépenses de fonctionnement, de 10,2% des dépenses d'investissement et de 14% des charges de la dette budgétisée, relève la même source, ajoutant que les engagements de dépenses, y compris celles non soumises au visa préalable d’engagement, se sont élevés à 161 Mds, représentant un taux global d’engagement de 33%, soit le même niveau qu'à fin mars 2018.
Le bulletin fait également ressortir que les recettes des comptes spéciaux du Trésor ont atteint 28,4 Mds, compte tenu des transferts reçus des charges communes du budget général d’investissement pour 11,4 Mds, alors que les dépenses émises ont été de 15,9 Mds. Ces dépenses intègrent la part des CST au titre des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux pour 1,1 MMDH, fait remarquer la TGR, précisant que le solde de l’ensemble des CST s'est ainsi élevé à +12,5 Mds.
Parallèlement, les recettes des SEGMA se sont chiffrées à 463 millions de dirhams (MDH) contre 360 MDH à fin mars 2018, en hausse de 28,6%, alors que les dépenses émises ont reculé de 10% à 117 MDH.
Avec MAP.