Le Chef du gouvernement exclut toute augmentation salariale. La Chambre des représentants a repris mardi la séance sur la politique générale qui a été suspendue le 28 avril dernier. Concernant le dossier épineux du dialogue social, le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, exclut pour le moment toute augmentation salariale tant dans le secteur public que privé. Pour lui, la valorisation des salaires dans la fonction publique nécessite une enveloppe budgétaire additionnelle annuelle de 27 milliards de DH, soit 3% du PIB. Quant à la création d'une nouvelle échelle, elle nécessite quelque 5 à 7 milliards de DH par an. L'augmentation des pensions de retraite de 600 DH, tel que stipulé par les partenaires sociaux, exige une somme annuelle additionnelle de 4,2 milliards de DH.