Mercredi 02 Novembre 2016

Disruption digitale : La DGI a tout compris

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Lors d’une conférence de presse tenue hier à Rabat, la DGI a dévoilé trois nouveaux services. Ils permettent de faire toutes les déclarations via internet, de faire des recherches sur des entreprises et vérifier leur existence, tout en multipliant les canaux de paiement.  Par ailleurs, à compter du 1er janvier 2017, les entreprises, qu’elles soient personnes physiques ou morales seront obligées de payer et de déclarer sur internet. 

 

 
Il faut dire que la Direction des impôts a pris goût au digital après la réussite de la dématérialisation de la vignette automobile. Une prise de conscience du changement d'habitudes ou du moins d'un besoin de renouveau de la part des utilisateurs d'une part, et le monopole naturel sur ce type d'opérations d'autres part, fait de la DGI l'un des exemples de disruption digitale les plus réussis au Maroc. En une année, nous avons assisté à un changement radical de l'image de cette institution, de son organisation et de son accessibilité. Un exemple à suivre de la part d'autres organismes publics dans des situations similaires : L'ONCF, les Trams et la RAM peuvent par exemple atteindre un tel niveau de disruption en mettant en place des E-ticket permettant tout simplement de supprimer les étapes de guichets, compostages et vérification dans le le train, le Tramway ou l'avion, grâce à un signal émis depuis un smartphone. Le tiercé gagnant est toujours le même dans ce type d'opérations : Monopole sur le service, amélioration de l'expérience utilisateur et accompagnement (suggestion?) du changement, comme c'est le cas pour la DGI qui se permet d'obliger les utilisateurs car justement, elle dispose d'un monopole et l'utilisateur est "obligé" de passer par la case impôts. 3/3 pour la DGI qui tout compris.  

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