Jeudi 28 Janvier 2016

Croissance : le HCP table sur une croissance de 1,3% en 2016

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L'économie nationale devrait croitre de 1,3% en 2016, en raison notamment d'une conjoncture économique marquée par les effets persistants des conditions climatiques sur la croissance et par la faible contribution des activités non-agricoles à cette dernière, a affirmé mercredi soir à Casablanca le Haut-Commissaire au Plan, Ahmed Lahlimi Alami (photo).

Lors d'une Conférence de presse sur l'évolution de l'économie nationale en 2015 et ses perspectives pour 2016, Ahmed Lahlimi a attribué ce faible niveau de croissance au repli de l'activité agricole à 12,7%, rejoignant ainsi celui des campagnes agricoles des années sèches, comme il serait la conséquence d'un faible taux de croissance des activités non-agricoles, estimé à +2,2% pour 2016. 

Net ralentissement des activités non agricoles 

Le HCP retient également que l'analyse de la situation économique nationale en 2015 et ses perspectives en 2016 met en exergue un net ralentissement des activités non agricoles dans un contexte caractérisé par une inflation faible. Cette analyse fait également ressortir un rétablissement progressif des équilibres macroéconomiques, particulièrement celui des finances extérieures accompagné d'une tendance à la hausse du taux d'endettement.

D'un taux de 4,7 % par an entre 2004 et 2012, le rythme d'évolution du secteur non-agricole est passé à 2% entre 2013 et 2015, précise-t-il, attribuant ce ralentissement à la forte décélération des activités tertiaires qui constituent 66% de la valeur ajoutée non-agricole. Avec une part de 32% de ces activités, les services financiers, immobiliers et les services rendus aux entreprises, qui renvoient aux branches modernes de l'économie, ont le plus contribué à cette décélération. Leur progression est passée de 5,9% en moyenne entre 2004 et 2012 à 1,8% en 2015.

Le Haut Commissaire fait à ce propos observé que la principale source de relance des activités non agricoles, en l'occurrence la demande intérieure, peine aujourd'hui à se maintenir sur son sentier de croissance ascendant. Elle est en net ralentissement, malgré la poursuite de la maitrise des prix intérieurs à des niveaux bas, l'abondance de liquidité induite par la bonne amélioration des rentrés en devises et la baisse du coût de refinancement des banques commerciales auprès de la banque centrale.

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