Il s'agit notamment de la baisse du taux directeur de Bank Al-Maghrib, du renforcement des moyens de la Caisse Centrale de Garantie (CCG) pour faire face à la demande de crédit, a précisé Bakkou.
Il a également préconisé la conception par les banques d'autres produits financiers plus adaptés à la conjoncture, en particulier des facilités de crédit exceptionnelles à taux nul en faveur des secteurs économiques les plus touchés par la crise (PME et les TPE), outre le report des échéances de crédit des secteurs économiques affectés.
Parallèlement, la politique budgétaire constitue le second grand levier conventionnel de relance de l'économie, a poursuivi Bakkou, notant que cet outil s'appuie sur deux principales catégories d'instruments interdépendants, à savoir ceux déployés pour oxygéner l'activité économique qui se fondent essentiellement sur la réallocation des dépenses publiques et l’allègement de la pression fiscale, et ceux nécessaires pour assurer le financement de ces deux instruments (emprunts intérieurs et extérieurs).
"La réallocation des dépenses publiques, a été mise en œuvre au Maroc, dans le souci d'une meilleure efficacité, à travers un instrument véhiculaire, le Fonds spécial Covid-19, créé sur Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI", a-t-il rappelé.
En matière des instruments nécessaires pour assurer le financement du budget public, "l'essentiel a déjà été fait à travers le déplafonnement des emprunts extérieurs et le tirage de la ligne de précaution et de liquidité", a-t-il affirmé.