La baisse du mois de mai est à nuancer. Elle émane principalement des opérations de détachements de dividendes. Corrigée de ces derniers,celle-ci ne serait que de 53 points.
A l'international, la situation n'est pas meilleure. Les indices américains ont enregistré leur pire mois boursier depuis décembre dernier. Le Dow Jones a lâché 6 % et le Nasdaq Composite plus de 7 %. Le CAC40 a dévissé de 6,78%, soit sa plus forte baisse depuis le sell-off d'octobre 2018.
Le point positif a relevé ce mois-ci est relatif au niveau de participation des opérateurs, lequel a nettement grimpé. La volumétrie mensuelle s’est établie à près de 2,08 MMDH (plus haut de l’année). Les valeurs comme Attijariwafa Bank, Maroc Telecom, Lafargeholcim Maroc et Label Vie ont été les plus actives du mois avec des parts respectives de 22,98%, 21,71%, 14,06% et 7,81%.
Privatisations, le déclic
Pendant des mois les opérateurs naviguaient à vue sans véritable convictions. En manque d’idées et de catalyseurs, ils effectuaient des achats/ ventes opportunistes dans un range compris entre 10.800/ 11.500 points, sans plus de risque. Ainsi, la reprise du programme de privatisation (gelé depuis 2008) officialisé par une première opération su Maroc Telecom, permettra de dynamiser le marché et aura sans doute des effets à court et moyen termes.
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Y.S