S’agissant du volume trimestriel global des échanges, il s’est établi à 13,9 milliards de dirhams (dont 48% au seul mois de mars), contre 8,9 milliards de dirhams à la même période en 2019, affichant une hausse de 55,93%. Par marché, les échanges sur le compartiment central totalisent un montant de 12,6 milliards de dirhams, soit 90% du volume global tandis que les transactions de gré à gré ont représenté 10% du volume global, soit 1,3 milliard de dirhams.
De son côté, le marché obligataire a enregistré un volume transactionnel de 77,6 millions de dirhams intégralement réalisé sur le marché de blocs.
En référence à la catégorie des intervenants sur le marché actions du compartiment central, les OPCVM concentrent 44% du volume de ce premier trimestre, en progression de 8 points de pourcentage par rapport au trimestre précédent et de 2 points en glissement annuel et les personnes morales marocaines représentent 35% du volume, en progression de 7 points de pourcentage par rapport au T1-2019. Les personnes physiques marocaines et les personnes morales étrangères ont, quant à elles, drainé des parts respectives de 9,2% et 8,9%.
Les OPCVM vendeurs
Dans ce numéro, l’AMMC a consacré un focus au mois de mars 2020. Il retrace les évolutions enregistrées par les principaux agrégats de marché, ainsi que la répartition des volumes par profil d’investisseur, dans un contexte marqué par la crise sanitaire et les incertitudes qu’elle a généré tant au niveau national que mondial.
Si les particuliers et les institutionnels étaient à l'achat, les OPCVM étaient positionnés à la vente. (On en parlait au début de la panique le 9 mars). Ils ont largement contribué à la dégringolade du marché.