Alors que l'indice Masi - qui a réalisé une performance de 4,51% au premier trimestre- a profité principalement de la hausse de cinq grandes capitalisations comme Addoha (+43,34%), Holcim (+14,83%), Ciments du Maroc (+12,20%) ou encore Maroc Telecom (+7,66%) et Cosumar (+6,16%) qui, selon les calculs de CDMC ont contribué à hauteur de 3,74% dans cette progression, la capitalisation boursière, elle, a baissé de 9,18% sur le trimestre. Elle s'est dépréciée de 47,55 Mds de dirhams pour se situer à 470,39 Mds.
Cela renseigne sur l'étendue de la concentration observée sur le marché casablancais avec quelques valeurs qui réalisent le plus grand des variations des indices. Une concentration que l'on observe également dans les volumes où près de 48% des transactions réalisées sur le marché central ont été canalisées par les valeurs Addoha, Maroc Telecom, Attijariwafa bank et BMCI. C'est justement ce type de concentrations qui a entre autres, provoqué le déclassement du Maroc de son statut de place émergente.
Sur un tout autre registre, les analystes de CDMC s'attendent à ce que sur le deuxième trimestre 2016, la Bourse des Valeurs de Casablanca s'inscrive dans une phase mitigée marquée, notamment, par un mouvement de prise de bénéfices opéré par les investisseurs de la place, couplé à l’arrivée tant attendue de nouvelles recrues à même de réanimer le marché.