La séance a été animée par les immobilières alors que les grandes cylindrées continuent de subir des dégagements. Fait rare depuis mars : un titre a pu maintenir ses gains en clôture après la publication de ses trimestriels.
L’indice MASI, tombé vendredi au plus bas de l’année à 12.334 points, retrouve ses niveaux d’aout 2021. Une époque où la hausse était robuste et l’inflation qu’un lointain risque.
Désormais, l’indice boursier affiche une baisse de 7,66% depuis le début de l’année 2022 et de 12% depuis le début de la guerre en Ukraine.
Le seuil technique des 12.150 points, qui avait servi de support aux cours l’été dernier se trouve quelques 1,5% plus bas et risque d’être rallié rapidement à cause de la détérioration du moral des investisseurs.
Pourtant, les dégagements sont loin d’être massifs. Ce vendredi, alors que le MASI a perdu 0,62%, les volumes ont tout juste atteint 96 MDH, témoignant beaucoup plus d’une absence d’acheteurs que d’une agressivité des vendeurs.
Mutandis (-3,91%), TGCC (-3,07%) et Snep (-2,8%) sont lanternes rouges. En face, Afriquia Gaz (+2,98%) et CIH Bank (+2,19%) signent les meilleures performances. La valeur bancaire enregistre cette hausse après ses trimestriels. Une prouesse quand on voit les réactions baissières après quelques excellentes publications ces deux dernières semaines.
L’immobilier a animé une bonne partie de la séance. Au final, Addoha (+1,92%), RDS (+1,99%) et Alliances (+0,96%) ont limité leur hausse à la clôture.
La baisse du marché a été alimenté par les grandes cylindrées à l’image d’Attijariwafa bank (-0,91%), IAM (-1,12%) ou encore BOA (-1,55%) et BCP (-0,83%).