Øystein Olsen, Gouverneur de la Banque centrale de Norvège, chargée de gérer le fonds.
Le fonds souverain de la Norvège, le plus gros au monde, a réalisé en 2018 la deuxième plus mauvaise performance de son histoire avec une perte de 485 milliards de couronnes (50 milliards d'euros), a annoncé mercredi la Banque de Norvège. Les turbulences survenues l'année dernière sur les marchés financiers ont largement impacté les résultats du fonds, qui a dégagé un rendement négatif de 6,1%.
Au Maroc, ses prises de positions sont toutes faibles pour ne pas déclencher des franchissements de seuil et rester dynamique dans sa gestion. opportuniste et discret, le fonds est exposé à hauteur de 100 millions de dollars sur les actions marocaines. Son exposition était de 20 millions de dollars au plus haut de la Bourse en 2008 pour passer à 80 MDH en 2016 puis à 103 millions de dollars en 2017.
En 2018, le fonds s'est renforcé dans le secteur technologique alors que cinq nouvelles lignes sont entrées dans son portefeuille. Il s'agit de Microdata, Risma, Total Maroc, Résidences Dar Saada et Sothema.
Au niveau mondial, les placements en actions qui représentaient 66,3% du portefeuille à fin 2018 ont affiché une perte de 9,5%, essentiellement concentrée sur les 1er et 4e trimestres.
Les investissements en obligations (30,7% des actifs) ont dégagé un rendement positif de 0,6% tandis que ceux dans l'immobilier ont réalisé une performance plus flatteuse (+7,5%) mais ils ne représentent que 3% du portefeuille.