Les analystes du bureau de recherche ressortent avec trois messages clés de cette réunion. En premier lieu, la récente poussée inflationniste à l’international est le principal sujet de préoccupation des grandes Banques Centrales. Certaines ont déjà entamé le processus de resserrement monétaire dès le T3-21. Toutefois, poursuit AGR, la situation au Maroc demeure différente à travers un niveau d’inflation maîtrisable en dessous des 2,0% en 2021E.
Le second point important est relatif au marché monétaire dont l’équilibre est qualifié d'``imperturbable". En effet, BAM continue de satisfaire 100% de la demande bancaire à travers ses instruments hebdomadaires et à LT. Par ailleurs, l’institution pourrait relever la capacité de refinancement des banques en raison de l’élargissement des collatéraux éligibles auprès de BAM.
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Enfin, tenant compte des perspectives d’évolution positives des crédits durant le T4-21, une nouvelle baisse du taux directeur ne semble pas envisageable. "Notre scénario est conforté par la composante rémunération de l’épargne qui revient de plus en plus au devant de la scène financière au Maroc", lit-on dans une note intitulée Bank Al-Maghrib plus confiante, maintient sa politique accommodante.
Tenant compte des conditions de liquidité du marché monétaire, de l’évolution des coûts de refinancement de l’économie ainsi que des perspectives d’évolution des crédits bancaires, AGR maintient son scénario de stabilité du taux directeur à horizon T1-22.
Parallèlement, la composante inflationniste ne constituerait pas à date d’aujourd’hui, un facteur déterminant justifiant un éventuel durcissement monétaire sur le CT.