Samedi 05 Aout 2023

Personnes physiques:  Les fonctionnaires demeurent les plus endettés

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Les fonctionnaires demeurent les plus endettés parmi les personnes physiques avec un taux moyen de 40%, suivi des retraités, dont le taux d’endettement est de 39% de leur revenu. Les salariés et les libéraux affichent, pour leur part, une charge de dette représentant 34% et 32% respectivement de leur revenu, peut-on lire dans le dernier rapport sur la stabilité financière. 

La répartition des bénéficiaires par catégorie socioprofessionnelle est restée quasiment identique à celle observée l’année précédente, où les salariés et les fonctionnaires détiennent respectivement des parts de 39% et de 37%. Ces derniers sont suivis des retraités, dont la part s’élève à 11% et des personnes exerçant une profession libérale avec une proportion de 10%. Sur la base des données recueillies, les fonctionnaires demeurent les plus endettés avec un taux moyen de 40%, suivi des retraités, dont le taux d’endettement est de 39% de leur revenu. Les salariés et les libéraux affichent, pour leur part, une charge de dette représentant 34% et 32% respectivement de leur revenu.

 

Au titre de l’année 2022, les créances en souffrance des ménages ont enregistré une progression limitée de 1% contre 9,3% en 2021. Leur montant est passé de 38,8 milliards de dirhams à 39,2 milliards, ramenant ainsi le taux de défaut des ménages à 9,8% après 10,1% un an auparavant, soit un niveau qui demeure élevé, en le comparant avec celui observé avant la pandémie, où il était de 7,6% en moyenne entre 2016 et 2019. Les créances en souffrance des résidents constituent 96% du total de ces créances, soit 37,6 milliards de dirhams en 2022, en hausse de 1,5% contre 10,2% en 2021. Il en résulte un taux de défaut des résidents de 9,9% au lieu de 10,1% en 2021. S’agissant des Marocains résidents à l’étranger, leurs créances en souffrance demeurent quasi stables à près de 1,6 milliard de dirhams et leur taux de sinistralité s’est inscrit en légère baisse, passant de 8,7% en 2021 à 7,9% en 2022.

 

Les prêts aux logements piquent du nez 

Les prêts aux logements des ménages ont totalisé un encours de 257,4 milliards de dirhams, enregistrant la croissance la plus faible observée depuis 2011, avec un taux de progression de 3,2% après 4,6% en 2021 et une moyenne de 4,7% sur la période 2015-2020 et ce, en lien avec la morosité du secteur immobilier, selon les régulateurs du secteur financier.

 Les prêts accordés demeurent quasiment à taux fixe, soit une part de 92% du portefeuille des crédits. 

 

Parallèlement, l’analyse par maturité fait ressortir une poursuite de l’allongement des durées de remboursement de ces crédits, puisque les crédits d’une durée supérieure à 20 ans représentent désormais près de 65% contre 30% pour ceux dont la durée est située entre 10 et 20 ans.  Le rapport attire l'attention sur le fait que cette situation, bien qu'elle représente un avantage pour les emprunteurs, en leur permettant de maintenir des échéances identiques et de se protéger ainsi contre toute hausse des taux d’intérêt, est en revanche source de risque pour les banques notamment, en cas d’augmentation des taux d’intérêt.

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