Le Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques (CCSRS), réuni lundi au siège de Bank Al-Maghrib (BAM) à Rabat, a révélé que les exercices de stress tests font ressortir une résilience globale des entreprises d’assurances aux conditions macroéconomiques et techniques défavorables.
Selon un communiqué publié à l'issue de la 21ème réunion du CCSRS, le secteur des assurances a pu maintenir une dynamique positive, avec un chiffre d’affaires global en augmentation de 5,1% à 58,8 milliards de dirhams (MMDH).
Cette croissance est répartie de manière équilibrée entre la branche non-vie (+5,2%) et la branche vie (+5%), précise la même source. La branche vie a particulièrement retrouvé un rythme de croissance plus soutenu après une forte décélération constatée une année auparavant (+1,8%).
Sur le plan de la rentabilité, le secteur a généré un résultat net comptable de 4,4 MMDH, en hausse de 2,9% par rapport à 2023. Cette progression est principalement attribuable aux performances des activités non techniques et financières portées par un contexte financier favorable.
Le rendement des fonds propres (ROE) est resté quasi stable à 9,6% en raison d’une hausse des fonds propres proche de celle du résultat net.
Les plus-values latentes se sont nettement appréciées (+70,7%) dans le sillage de la bonne tenue du marché boursier et la baisse des taux. Cette évolution a contribué à l’amélioration de la marge de solvabilité du secteur qui a atteint 354,7% contre 330,4% un an auparavant.