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Les personnes physiques résidentes détenaient quelques 148.810 comptes titres à fin décembre 2022. Un chiffre en hausse de 18% par rapport à 2021. Paradoxalement, le nombre de comptes-titres auprès des sociétés de Bourse, où l’on retrouve les investisseurs les plus actifs, ont baissé durant cette période, repassant sous les 6.000 comptes.
La guerre en Ukraine, l’inflation et la mauvaise orientation des rendements boursiers n’ont vraisemblablement pas eu raison de l’intérêt des investisseurs particuliers pour le marché boursier. Du moins à première vue. Car à fin 2022, ils étaient 148.810 à détenir des comptes titres, contre 126.127 en 2021. Ceci sans compter les personnes physiques non résidentes qui détenaient 11.355, là aussi en hausse de 11,3% par rapport à 2021.
Mais, paradoxalement, ces investisseurs se sont majoritairement dirigés vers le réseau bancaire classique pour ouvrir leurs comptes, sans doute par manque d’informations.
Car, les statistiques récentes publiées par l’AMMC montrent que le nombre de compte ouverts chez les sociétés de Bourse, mieux équipées et plus adaptées pour accompagner les investisseurs particuliers, notamment avec les plateformes de Bourse en ligne, a baissé.
Les comptes ouverts auprès des SDB est ainsi passé à 5.991 contre 6228 une année auparavant.
En 2020, en plein confinement, le nombre de comptes titres auprès des intermédiaires avait culminé à 6.755 comptes avant de décroitre de manière continue.
A noter que les personnes physiques représentent toujours 78% de la clientèle des brokers et traitent 12% des volumes en Bourse à travers les SDB, juste derrière les institutionnels (42%) et les OPCVM (36%).
Les volumes en provenance du réseau bancaire ne représentent que 3% du volume global sur le marché central.
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