Décryptages

Le ministre délégué chargé du commerce extérieur, Mohamed Abbou, vient de faire le point sur les principaux échanges commerciaux du royaume en 2015. Détails.

L’Union Européenne continue à se positionner comme étant le premier pourvoyeur d’investissements directs étrangers (IDE) avec 53,1%, soit plus de 19 MMDH. De plus, en ce qui concerne le total des échanges commerciaux du Maroc, l’UE, à elle seule, s’accapare la part la plus importante, s’élevant à 55,2%. Notons à cet effet, que la France et l’Espagne restent les principaux partenaires commerciaux du Royaume avec respectivement 15,8% et 16,3% du total des échanges.

Quant à la Russie, si le solde du commerce bilatéral ne s’est soldé qu’à 18,06 MMDH en 2014, dont 16,33 MMDH à l’import et seulement 1,74 MMdh à l’export, cela ne reflète aucunement la solidité des relations existantes entre les deux pays. En effet, à travers plusiers visites de haut niveau des secteurs public-privé, le Maroc a bel et bien montré sa volonté de consolider davantage ses acquis en vue de se positionner convenablement par le biais de la diversification de son offre exportable et par conséquent, de revoir à la hausse ses exportations vers le géant énergétique.

Le point sur les échanges commerciaux avec l’Asie

Le volume global des IDE asiatiques au Maroc a atteint près de 11,5 MMDH en 2014, faisant du continent asiatique le deuxième partenaire du Maroc, et ce grâce à la présence de plusieurs compagnies opérant dans le domaine des phosphates, du textile et des TIC. De ce fait, l’Asie détient une part de 19% des échanges globaux du Royaume.

2016, année de consolidation des acquis

L’année 2016 sera source d’application des recommandations des rencontres de haut niveau notamment le forum de partenariat Inde-Afrique ainsi que le sommet sino-africain d’une part, et sera source d’organisation de missions de prospection, de participation à des manifestations commerciales et à l’approfondissement du dialogue avec les partenaires asiatiques du Maroc dans le cadre de commissions intergouvernementales, d’autre part. Tout cela dans le but de se consacrer à la consolidation des avancées réalisées sur le plan des échanges commerciaux et à attirer davantage les investissements.

De plus, il est plus que jamais nécessaire, selon le ministère chargé du Commerce extérieur de mettre en avant le produit marocain destiné à l’export. Cela sera permis par la mise en place de plusieurs programmes d’appui des entreprises exportatrices. Ajouté à cela, Maroc Export se charge de l’accompagnement des entreprises dans leurs processus de promotion et de développement à l’internationale par le biais de leur accompagnement dans des salons internationaux spécialisés, les missions B to B, les missions de prospection et les opérations B to C.


Enfin, le lancement d'une nouvelle stratégie de développement du commerce extérieur est prévu pour la période 2016-2020 et compte donner une vision du commerce extérieur d'ici 2030.