Finances News rapporte dans l'édition de cette semaine qu'un séminaire a été organisé par le Groupe Managem pour permettre à la presse de mieux couvrir l'actualité de cette industrie. Un groupe de journaliste a ainsi été convié à visiter le site de Guemassa. L'article nous apprend que ce site tourne depuis plus de 25 ans, alors que la durée de vie initiale de ce gisement n’était estimée qu’à 12 ans. On apprend également que Managem, dont les investissements ont été de 450 MDH l'an dernier, continue de croire au potentiel du cuivre.
« Aujourd’hui, cette unité industrielle produit 4.000 tonnes/jour, avec une production annuelle estimée à 17.000 tonnes de concentré de cuivre, 16.000 tonnes de concentré de plomb et pas moins de 80.000 tonnes de zinc. D’autres mines aux alentours du site alimentent aujourd’hui cette unité minière dont plus de 90% de la production sont destinés à l’export, notamment aux marchés asiatique et européen », peut-on lire dans l'article.
Investissements Vs Baisse des prix
Le krach boursier en Chine a provoqué une chute du prix du cuivre, qui est passé sous le seuil fatidique des 5.000 dollars la tonne, en août 2015, contre 8.500 dollars au printemps 2012. La situation est encore inchangée puisque le cours du cuivre est à 5.144 dollars la tonne (en début du moins d’octobre). Mais Managem continue d'investir dans l'extraction de cette matière en comptant sur la baisse de son Cash-cost. Pourquoi ? Le management semble parier sur une reprise des cours.
«Avec la fermeture des usines de cuivre à travers le monde, faisant ainsi disparaître, en moins d’un mois, 600.000 tonnes de cuivre du marché, et les effets du changement climatique, notamment en Amérique du Sud (Chili, premier producteur de cuivre au monde et au Pérou) ainsi qu’en Asie de l’Est à cause du phénomène «El nino», la situation va changer». L'avenir nous dira s'il a raison de croire autant au potentiel du cuivre.
Notons enfin, selon cet article, que la valorisation des minéraux a permis à l’opérateur minier, à fin juin 2015, d’enregistrer une croissance de la production, avec une montée importante de la production de cobalt (+46%), de l’or (+29%), du cuivre (+9%) et du zinc (+4%).