En l'absence d'indicateurs économiques, Wall Street ouvre en baisse vendredi, focalisée sur l'actualité des entreprises dont General Electric qui a publié des résultats décevants,
L'indice Dow Jones perd 87,11 points, soit 0,4%, à 21 524,67 points. Le Standard & Poor's 500, plus large, recule de 0,28% à 2.466,59 points et le Nasdaq Composite cède 0,32% à 6.369,69 points.
Les investisseurs attendent toujours des résultats trimestriels pour justifier les valorisations élevées, alors que les statistiques économiques sont mitigées, que l'inflation reste faible et que les doutes demeurent sur la capacité de l'administration Trump à légiférer pour stimuler la croissance.
Selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S, les bénéfices des entreprises du S&P devraient s'établir à 8,6%, contre une estimation à 8% au début du mois. Jusqu'à maintenant, environ 15% des groupes ont publié leur performance trimestrielle.
"La saison des résultats a été bonne jusqu'à présent et les PDG dépeignent une situation favorable. Beaucoup d'investisseurs prennent leurs profits et réajustent leurs positions", déclare JJ Kinahan, chargé de la stratégie marchés chez TD AMeritrade.
Les résultats d'Amazon, d'Alphabet, la maison-mère de Google et de Facebook seront suivis avec attention la semaine prochaine par les investisseurs.
Aux valeurs, General Electric abandonne 4,16%, la plus forte baisse du S&P. Son bénéfice trimestriel a chuté de près de 60%, essentiellement en raison de la vente de son activité d'électroménager.
L'indice sectoriel des valeurs industrielles perd 0,73% .
Parmi les plus forts reculs du S&P, Ebay(-1,53%). Le distributeur en ligne a annoncé jeudi une prévision de bénéfice inférieure aux attentes des analystes pour le trimestre en cours, conséquence de ses investissements dans ses plates-formes et le marketing.
Honeywell International cède 0,84% malgré un bénéfice trimestriel meilleur que prévu.
Microsoft perd 0,81% malgré un bénéfice trimestriel qui a plus que doublé et meilleur qu'attendu.
La plus forte progression du Dow Jones revient à Visa (1,54%), à un plus haut historique. Ses résultats trimestriels se sont révélés meilleurs qu'attendu et le groupe a relevé ses prévisions pour l'ensemble de son exercice clos fin septembre, à la faveur d'une hausse des volumes de transactions.
Schlumberger, numéro un mondial des services pétroliers, prend 0,66% après un bénéfice et un chiffre d'affaires trimestriels supérieurs aux attentes.
Le suédois Autoliv, numéro un mondial des équipements de sécurité pour les voitures, chute de 8,83% après avoir réduit de moitié sa prévision de croissance organique pour l'ensemble de l'année.
Sur le marché des changes, l'euro évolue à un plus haut de près de deux ans face au dollar alors que la Banque centrale européenne (BCE) n'a pas modifié sa politique monétaire et qu'une discussion pourrait avoir lieu en octobre concernant la réduction progressive du programme de rachat d'actifs.
La vigueur de l'euro pèse sur le dollar, à un creux de 11 mois face à un panier de devises de référence, et sur les actions européennes qui sont en nette baisse également.
Les cours du Brent et du brut léger américain reculent d'environ 0,65%.
Reuters.