(Reuters) - La Bourse de New York évolue sur une note hésitante en début de séance mardi, les valeurs technologiques repartant à la hausse au lendemain d‘un repli marqué lié au mouvement général de rotation sectorielle favorisé par le vote du Sénat américain sur la réforme de la fiscalité.
Un quart d‘heure après le début des échanges, l‘indice Dow Jones gagne 32,19 points, soit 0,13%, à 24.322,24. Le Standard & Poor’s 500, plus large, progresse de 0,07% à 2.641,39 et le Nasdaq Composite prend 0,46% à 6.806,32.
Le Dow a inscrit un record lundi grâce à la hausse des banques et des distributeurs, deux compartiments considérés comme appelés à profiter à plein de la réforme fiscale en projet, qui devrait entre autres réduire fortement le taux d‘imposition des bénéfices.
L‘indice S&P des financières repart toutefois à la baisse mardi, abandonnant 0,31%.
Principal soutien du Dow, McDonald’s prend 1,8%, profitant de la recommandation d‘achat de Jefferies.
A la baisse, Walt Disney cède 1,15%. Selon CNBC, le groupe pourrait conclure rapidement un accord sur la reprise d‘actifs de Twenty-First Century Fox (+2,42%).
Le dollar monte un peu
Le projet de réforme de la fiscalité n‘est toutefois pas encore définitivement adopté, les deux chambres du Congrès devant se mettre d‘accord sur un projet commun. Mais cette incertitude ne remet pas en cause le mouvement de fond de rotation sectorielle qui, à Wall Street comme en Europe, profite aux valeurs défensives au détriment des technologiques.
Ce dernier reprend près de 1%, favorisant le rebond du Nasdaq.
La rotation sectorielle est aussi à l‘oeuvre sur les marchés actions européens: au moment de l‘ouverture de Wall Street, l‘indice Stoxx 600 cédait près de 0,2%, le CAC 40 à Paris 0,4% et le Dax à Francfort 0,28%.
Londres faisait exception, le FTSE 100 gagnant 0,18% grâce à la baisse de la livre sterling, pénalisée par le regain d‘inquiétude sur les négociations du Brexit.
Le dollar s‘apprécie de 0,2% face à un panier de devises de référence, en dépit de l‘annonce d‘une nouvelle augmentation du déficit commercial américain en octobre, au plus haut depuis janvier.
L‘euro revient ainsi sous 1,1830 dollar contre plus de 1,1860 en début de journée.