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Le 18 mai dernier le Ministère de l'Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'Economie numérique publie une circulaire révisant les exigences en matière d’importations de vitrage automobile et stipulant désormais que toute importation en la matière doit être soumise à une analyse de conformité auprès du Centre Technique des Industries des Équipements pour Véhicules (Cetiev). Ainsi toutes les importations - sans exception - ayant été soumises au contrôle du Cetiev à compter de cette date, en sont ressorties estampillés « non conformes » selon la norme (européenne) 43R[1] et devront être retournées à leur lieu de provenance. Ce ce que déclarent les importateurs de vitrage qui sont en train de se constituer en association. Pourquoi ce refus catégorique et général ? Selon ces importateurs, le Présdient de Cetiev ferait de la pression pour que ses propres entreprises, qui produisent du vitrage automobile au Maroc, soient privilégiées. Jusqu'à présent, il nous a été impossible de vérifier ces informations, puisque le Cetiev est injoignable au moment où nous écrivons cet article. 
 

Pour les professionnels de l'importation de vitrage, il est difficile de croire à la non-conformité de l’unanimité des importations de surcroît d’origines diverses. Ils avancent également que ces importations viennent de géants mondiaux de la production de vitrages automobile comme le français Saint-Gobain équipementier des 2/3 des véhicules dans le monde, ou encore le chinois  Xinyi Glass (XYG) fournisseur, entre autres, de Chevrolet, et qui disposent en leur sein des laboratoires de recherche et d’analyses de hautes performances. Dans une lettre que nous avons reçu, les importateurs, qui sont en train de se constituer en association, se demande à qui profite cette situation, si l’on sait que l’unique ou les uniques entreprises locales fabriquant des vitrages automobiles appartiennent au président du directoire de Cetiev. Une question de conflit d’intérêt qui tiendrait en otage toute la profession, si cela s'avère vrai. A suivre