Le Conseil des ministres au Sénégal a adopté mercredi le projet de loi de finances pour l'année 2018, arrêté à plus de 5 milliards 640 millions euros (3 709,10 milliards de francs CFA), contre 3 360 milliards de FCFA pour la loi de finances initiale 2017, soit une hausse de 349,2 milliards de francs CFA en valeur absolue et 10,4 pc en valeur relative, indique-t-on de source officielle.
"Concluant le débat général, le Chef de l’Etat arrête le projet de loi de finances pour l’année 2018 à 3 709,10 milliards de francs CFA, contre 3 360 milliards de FCFA pour la loi de finances initiale 2017, soit une hausse de 349,2 milliards de francs CFA en valeur absolue et 10,4% en valeur relative", indique le communiqué du Conseil des ministres.
Le texte précise qu’"il s’agit en réalité d’un budget orienté vers les grandes priorités sociales, qui privilégie les dépenses ayant un impact significatif, direct et immédiat sur le quotidien des Sénégalais, dans l’objectif de l’amélioration continue de leur bien-être".
Ainsi, souligne le communiqué, "plus de 1161 milliards de francs CFA, soit 42% du total des dépenses hors dette, sont consacrés aux secteurs sociaux, dont 40 milliards pour les bourses de sécurité familiale, 30 milliards pour l’entreprenariat rapide des jeunes et des femmes".
En effet, "le projet de budget est marqué par une hausse significative du niveau des recettes et de grandes affectations de ressources dans les secteurs de la santé et l’éducation pour accompagner les populations dans l’amélioration de leur quotidien", relève le communiqué.
Selon le texte, cette hausse "témoigne de la bonne santé de notre économie, avec la consolidation des investissements publics programmés dans le Plan Sénégal Emergent, notamment dans l’agriculture, les infrastructures et l’énergie".
Dès lors, ajoute-t-il, "le président de la République indique au gouvernement l’impératif de tout mettre en œuvre pour l’atteinte, dans les meilleurs délais, des objectifs assignés à la loi de finances pour l’année 2018 qui est le quatrième budget de mise en œuvre pleine du PSE, en veillant à la maîtrise du niveau d’endettement, à l’efficacité et à la rationalisation des dépenses publiques".