Voici les principaux titres développés par les quotidiens publiés vendredi 27 mai 2016.:
*Le Matin:
- Inondations, sécheresses et tremblements de terre viennent en tête des risques qui guettent le Royaume. Selon une étude sur la gestion des risques naturels au Maroc, réalisée par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et présentée mercredi dernier à Rabat, ces trois risques majeurs, en plus du tsunami, restent les plus importants en termes d'impacts potentiels sur le plan humain et économique. Tout en reconnaissant que le Royaume a réalisé en 20 ans des progrès significatifs dans l’appréhension de ce genre de risques, l’Organisation souligne toutefois que les efforts n’ont pas encore permis d’apporter une réponse intégrée.
- Le ministre chargé des Marocains résidant à l’étranger et des affaires de la migration, Anis Birou, a affirmé que le gouvernement « réagit systématiquement et avec fermeté à tout incident islamophobe mettant en danger l’intégrité physique ou morale » des membres de la communauté marocaine établie à l’étranger. « Dès qu’un acte est signalé, nos services consulaires et diplomatiques saisissent aussitôt les autorités du pays d’accueil et viennent en aide aux victimes d’actes pareils. Cette aide peut aller, selon les cas, du simple soutien de réconfort jusqu’à l’accompagnement juridique, si la situation l’exige », a-t-il précisé dans un entretien accordé au journal, se félicitant que les Marocains soient parmi les communautés les mieux intégrées d’Europe.
*Aujourd’hui le Maroc:
- Le Maroc va recourir pour la troisième fois à la Ligne de précaution et de liquidité (LPL) auprès du Fonds monétaire international (FMI). Le ministre de l’Economie et des finances Mohamed Boussaid l’a confirmé à l’Agence de presse Reuters. Ce dispositif financier a été contracté par le Royaume pour la première fois en 2012 avant de le reconduire deux années plus tard. L’actuelle LPL arrive à échéance en juillet prochain.
- L’ensemble des résultats du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) n’est pas encore prêt. « Nous sommes en phase finale d’exploitation du recensement », précise Ahmed Lahlimi lors d’une conférence de presse mercredi. La partie du RGPH qui n’est pas terminée concerne « les professions, les branches d’activité, les diplômes et la migration », selon le HCP, qui a fait état de l’existence de 650 branches d’activité, près de 800 professions et 1.638 diplômes.
*Al Bayane:
- Le ministre de l'Habitat et de la Politique de la ville, Mohamed Nabil Benabdellah, a plaidé pour une justice spatiale profitant aux villes et centres émergents connaissant des dysfonctionnements. "Cette action doit traduire dans les faits les dispositions de la Loi fondamentale qui prône un équilibre entre les régions et la mise en place d'un espace de vie décent pour tous les citoyens", a-t-il dit mercredi lors de la cérémonie de signature de deux conventions cadre de partenariat relatifs au renouvellement urbain du centre de la ville de Taounate et au programme de mise à niveau de 10 centres émergents dans la province.
- Le ministre de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique Moulay Hafid El Alamy a affirmé que le Royaume connaît une vraie industrialisation, et que le Maroc de demain sera un vrai pays émergent. « Nous pouvons devenir une petite usine du monde », a-t-il déclaré lors d’une rencontre mercredi à Casablanca. El Alamy a par ailleurs affirmé que la résilience du tissu industriel face aux agressions extérieures est forte.
*L’Economiste:
- Le premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachgar, a indiqué dans un entretien au journal que son parti est alerté par le retard que connaiî la mise en place des lois électorales, relevant qu’à quatre mois du scrutin, « le terrain n’est pas encore tracé » et « les consultations avec le ministre de l’Intérieur concernant la question du seuil électoral ont été menées par voie électorale ». Il a fait savoir que les partis de l’opposition ont remis un mémorandum au chef du gouvernement, traduisant leurs craintes et leurs mises en garde contre les dysfonctionnements potentiels.
- Très attendu par les professionnels, le projet de loi relatif aux Organismes de placement collectif immobilier (OPCI) a été présenté par le ministre de l’Economie et des finances, Mohamed Boussaid, mercredi devant la commission des finances de la Chambre des conseillers. Ce texte vise à réguler ce secteur et à apporter des réponses au financement de l’immobilier professionnel. Les gisements sont importants: plateaux de bureaux, hôtels, zones industrielles, malls…Une manne que la direction du Trésor et des finances publiques qui a préparé le projet de loi estime à 150 milliards de DH.
* L’Opinion:
- Les centrales syndicales, UMT, UGTM, CDT, FDT, et le Syndicat national de l’enseignement supérieur, réunis jeudi à Casablanca, ont décidé une grève générale dans la fonction publique et les collectivités locales pour le mardi 31 mai. Cette grève a été décidée en protestation contre le forcing exercé par le gouvernement qui a provoqué la réunion de la commission des finances en vue de faire passer les textes relatifs à la réforme des régimes de retraite au forceps et ce en violation de ses propres engagements de débattre les projets de lois avec les syndicats dans le cadre du dialogue social.
- Mounia Ghoulam, membre du groupe istiqlalien de l’unité et de l’égalitarisme à la Chambre des représentants, a indiqué que les dysfonctionnements relevés par le rapport de la Cour des comptes peuvent être résumés en trois aspects essentiels, à savoir l’absence d’une vision économique et financière, la prévalence de la logique comptable et le recours excessif à l’endettement.
*Libération:
- Le président du Centre marocain de conjoncture (CMC), Habib El Malki, a expliqué lors de la 22ème rencontre du CMC tenue mercredi à Casablanca, que la croissance au Maroc « a perdu son sens suite aux grands écarts qui l’ont caractérisée d’une décennie à l’autre ». « Cette volatilité est source d’instabilité, ce qui est un facteur qui aggrave la vulnérabilité de l’économie nationale », a-t-il jugé, soulignant la nécessité de mener des changements structurels.
- Les groupes de l’opposition à la Chambre des représentants ont identifié, mercredi, les dysfonctionnements relevés par la Cour des comptes dans son dernier rapport, notamment en matière d’endettement public. Le parlementaire Saïd Baaziz a appelé à une politique prudente pour faire face à la tendance haussière de l’endettement public, avec toutes ses composantes.
*Al Mounaataf. :
- Le Haut-Commissariat au plan a annoncé mercredi la mise en place de nouveaux outils technologiques pour l'exploitation directe de la production statistique du HCP par ses utilisateurs potentiels. La mise en place de ces nouveaux outils technologiques vise à optimiser le processus de production, de traitement, d’analyse et de diffusion des données du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) 2014, des enquêtes statistiques et des études à caractère démographique, économique et social, a indiqué le Haut-commissaire au plan, Ahmed Lahlimi Alami , lors d’une conférence de présentation de ces nouvelles plateformes.
- L’eurodéputé Hugues Bayet a souligné que le Maroc est le "pilier" de l’Europe en Afrique, ajoutant que l’Union européenne ne peut pas travailler toute seule isolée du monde. « Le Maroc est un Etat démocratique qui fonctionne avec des institutions et avec lequel l’Europe a des relations depuis longtemps », a affirmé Bayet, citant la coopération étroite existant entre la Belgique et le Maroc dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.
*Al Massae. :
- Le ministre délégué chargé du Budget Driss El Azami El Idrissi a affirmé que le gouvernement partage le point de vue de la Cour des comptes, qui souligne que le déséquilibre des régimes de retraite représente un risque majeur pour les finances publiques et menace la durabilité de ces régimes. El Azami a tenu ces propos lors de la discussion du rapport de la Cour de comptes à la Chambre des représentants.
- Sur fond de la polémique qu’a provoquée le projet de décret relatif au recrutement par contrat dans la fonction publique, le ministre délégué chargé de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Mohamed Moubdi, a déclaré que ce décret verra bientôt le jour après son adoption au Parlement. Ce projet, vilipendé par les syndicalistes et les fonctionnaires dans de nombreux secteurs, vient combler le manque constaté en termes de ressources humaines compétentes, notamment dans les administrations publiques.