Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce jeudi :
Le Matin
- Les notaires font de la digitalisation et de la dématérialisation des procédures un chantier capital dans le processus de modernisation de leur profession. Le Conseil national de l'Ordre des notaires a annoncé la signature d’une convention de partenariat avec l’administration de la conservation foncière. Cet accord devrait permettre, à partir de la fin de ce mois de mars, d’inscrire toutes les formalités en lien avec l’Agence de la conservation foncière en ligne. Cette opération s’ajoute à d’autres formalités que les notaires effectuent déjà en ligne, notamment avec la Direction générale des impôts, la CDG et le Trésor du Royaume.
- Un bilan 2018 mitigé pour la microfinance. Le portefeuille de crédits (l’encours global) a augmenté de 1%, par rapport à 2017, pour atteindre 6,8 milliards de DH. Un ralentissement donc par rapport aux 4% de croissance enregistrée une année auparavant. Cette évolution s’explique essentiellement par la chute de 15,5% des prêts débloqués en 2018 à 5,7 milliards de DH, selon les données provisoires sur le secteur.
Aujourd’hui Le Maroc. :
- « Le contrat programme entre le gouvernement et le Groupe Al Omrane est en cours. Ce n’est pas simple ». La précision est faite par Badre Kanouni, président du directoire du Groupe lors de la présentation du plan d’action pour l’année 2019. Kanouni semble également conscient du fait que ce document devait être signé l’année dernière. Selon lui, ce contrat programme est destiné à répondre efficacement aux besoins des projets publics. Quant à l’endettement du Groupe, il est, selon ses dires, « bas de par la vision stratégique d’AL Omrane ». Pour ce qui est plan d’action 2019, le président précise, entre autres, que 28.000 unités seront ouvertes avec une mise à niveau urbaine de 110.000 unités. Les investissements prévus pour cette année étant de l’ordre de 5,6 milliards DH. Quant au chiffre d’affaires prévu, il s’élève à 5,10 milliards DH.
- L’orientation marocaine vers le développement d’une agriculture bio a été au cœur de la dernière mise à jour économique d’Oxford Business Group portant sur le Maroc. Les experts de l’OBG se sont arrêtés sur les efforts consentis dans ce sens dans une optique de diversification de production et de gain de marché. « Le Maroc s’emploie actuellement à accroitre la visibilité de son agriculture biologique au niveau national comme à l’étranger dans un contexte de demande en hausse, le développement du secteur étant en outre perçu par les responsables politiques comme un bon moyen de doper la valeur ajoutée agricole » relèvent-ils dans une récente communication.
L’Economiste :
- Elle sont excédentaires, elles enregistrent une baisse de 0,6% des charges du personnel… mais ne consomment pas la totalité des budgets d’investissement. Les collectivités territoriales ont terminé l’année 2018 avec 16,4 milliards de DH d’investissement, ce qui représente 44% des montants alloués. Ces structures financées à hauteur de 65,3% par les transferts de l’Etat disposent de 39,6 milliards de DH de fonds disponibles dont une partie est constituée de report de crédits. Une analyse fine de ces fonds est engagée par la Direction générale des collectivités locales et la Trésorerie générale du Royaume.
- Le gouvernement a versé aux entreprises plus de 30 milliards de DH de crédit de TVA via un mécanisme d’affacturage auprès du système bancaire. A cela s’ajoute l’amélioration des délais de paiement de quelques grands donneurs d’ordre dans le secteur public. Mais la majorité des opérateurs économiques interrogés par le quotidien affirment ne pas en ressentir l’impact. Ils avaient attendu avec impatience cette manne inespérée pour se faire payer et peut-être recevoir de nouvelles commandes. Mais de l’avis de plusieurs opérateurs, cet argent n’a eu qu’un effet placebo. Lors de la dernière séance à la Chambre des conseillers, le chef du gouvernement a affirmé qu’il faut attendre quelque temps encore avant de ressentir l’impact du remboursement de TVA.
L’Opinion. :
- La Fédération Nationale du bâtiment et des Travaux Publics (FNBTP) s’inquiète de l’avenir du secteur affecté par la casse des prix. Dernièrement elle a adressé, pour cela, une lettre circulaire à ses membres pour les sensibiliser sur la question de la casse des prix. « Depuis plusieurs années, les remontées de terrain sur la situation des entreprises montrent une montée des dégâts qui affectent notre tissu d’entreprises BTP : Faillites avec ou sans dépôts de bilan, liquidation et redressements judiciaires, et poursuites pouvant aller jusqu’au pénal », souligne El Mouloudi Benhamane, président de la FNBTP. La principale cause de cette situation est le cycle infernal de la casse des prix qui prend des proportions inquiétantes pour la résilience et la survie de plusieurs entreprises de diverses tailles.
- La situation provisoire des charges et ressources des collectivités territoriales dégage un excédent global de 5,9 milliards de dirhams (MMDH) à fin décembre dernier contre 4,5 MMDH un an auparavant, selon la Trésorerie générale du Royaume (TGR). Cet excédent tient compte des dépenses d'investissement de 16,4 MMDH et d'un solde positif de 4,5 MMDH dégagé par les comptes spéciaux et les budgets annexes, indique la TGR dans son bulletin mensuel de statistiques des finances locales de décembre 2018. Le bulletin fait également état d'une augmentation des recettes ordinaires des collectivités territoriales de 7,2% à 42 MMDH et des dépenses ordinaires de 2,1% à 24,2 MMDH.
Al Bayane. :
- Plusieurs projets de développement socio-économique ont été inaugurés à Jerada en vue d’impulser une dynamique de développement dans la province et assurer une relance économique créatrice d’emploi en faveur de ses habitants. Il s’agit d’une zone d’activités économiques d’un coût de l’ordre de 27 millions de dirhams (MDH) qui s’étale sur une superficie de 10 ha, répartie en 42 lots de terrain. A ceci s’ajoute, une unité de décorticage et valorisation de crevettes pour un coût global de 11 MDH. Ledit projet dont la durée d’exécution s’est étalée sur 6 mois, permettra d’exporter les produits vers les pays du bassin méditerranéen et ceux de l’Afrique. Par ailleurs, un marché équipé sera destiné à recaser les marchands ambulants de la ville pour un coût global de 6,5 MDH. Le nouveau projet, qui bénéficiera à quelque 200 marchands, vise à renforcer les infrastructures commerciales pour soutenir la dynamique économique et améliorer les prestations offertes aux habitants.
- Amina Bouayach, présidente du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) a proposé la création d'un groupe de travail sur le genre et les droits des femmes au sein de l’Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l’Homme (GANHRI). "Il est temps pour notre alliance d’agir avec tous les acteurs pour la protection des droits des femmes et des filles et par-delà contribuer à la consécration des droits de l'homme", a-t-elle souligné lors d'un panel sur les droits des femmes et des filles, organisé dans le cadre de la 32ème réunion annuelle de la GANHRI, à Genève. La présidente du CNDH a donné par ailleurs un aperçu des acquis et réformes importantes initiées au Maroc en matière de promotion et de protection des droits des femmes.
Libération :
- Pour l’année 2018, le Centre régional d’investissement (CRI) de Souss-Massa a validé un montant d’investissement global de l’ordre de 11.769,57 millions de DH, relatif à 201 projets ayant reçu un avis favorable, et permettant la création de 11.911 opportunités d’emplois. Concernant la création d’entreprises, le CRI Sous Massa a instruit 744 demandes au cours de l’année 2018 pour un montant global d’investissement de plus 185 millions de DH, générant ainsi 3021 emplois.
- La Marocaine Najat Rochdi a été nommée conseiller humanitaire principal auprès de l’envoyé spécial des Nations-Unies pour la Syrie, Geir Pedersen. Rochdi, qui occupait auparavant le poste de représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l’ONU et coordonnateur humanitaire en République Centrafricaine (RCA), présidera également le groupe de travail humanitaire du groupe de soutien international pour la Syrie au nom de Pedersen. Dans le cadre de cette nouvelle mission, Najat Rochdi contribuera ainsi à faciliter l’accès humanitaire crucial et la protection des civils en Syrie.
Akhbar Alyaoum :
- L'Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) vient de signer une convention de partenariat avec deux institutions importantes de recherche agronomique au Royaume-Uni (Rothamsted Research et l'Université de Cranfield) en vue de construire un avenir agricole résilient pour l’Afrique. Ce projet sera soutenu par le Groupe OCP, acteur majeur du marché mondial des engrais, souligne L’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), dans un communiqué, observant que cette annonce ''est corollaire à l’accroissement des relations entre le Royaume-Uni et le Royaume du Maroc visant à renforcer la collaboration bilatérale dans les domaines de l'éducation, de la recherche et de l'innovation''. En vertu de cet accord, environ 20 chercheurs en début de carrière dans le secteur agricole recevront un soutien à la fois au Maroc et au Royaume-Uni grâce à ce partenariat, dont la phase initiale sera axée sur la réalisation de sept projets de recherche agricole et la création d'un centre de formation doctorale dans le but d’appuyer le développement de la prochaine génération de scientifiques et ingénieurs marocains.
- Le dernier rapport publié par la Cour des comptes, en janvier, a constitué une occasion pour la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) pour canaliser sa nouvelle orientation. Selon la stratégie 2018-2022, la CDG a décidé de se transformer d’un acteur qui intervient directement dans les projets d’investissement à un acteur qui finance, apporte son savoir-faire et investit dans des projets à caractère stratégique se rapportant exclusivement aux nouveaux enjeux de développement du Royaume. La Caisse s’est déjà engagée pour la mise en œuvre des recommandations qui figurent dans ledit rapport, a indiqué Abdellatif Zaghnoun, directeur général de la CDG, qui intervenait devant la commission chargée du contrôle des finances publiques à la Chambre des représentants. Al Ahdat Al Maghribia. :
- Les sessions ordinaires de huit régions, qui se sont tenues simultanément lundi 4 mars, ont été marquées par l’adoption de plusieurs projets de développement relatifs à la santé, à l’enseignement, à la voirie , à l’eau , à la mise à niveau des médinas et à l’investissement dans les secteurs économique et agricole. Le cout de ces projets est estimé à plusieurs millions de dirhams. Ces projets ont été financés par plusieurs acteurs, notamment des départements ministériels, des sociétés et la société civile.
- Le Chef du gouvernement Saâd Dine El Otmani a souligné, l'importance d'adopter une approche consultative et participative dans l’élaboration des nouveaux programmes de logement pour définir les besoins, proposer les projets utiles et réalisables et dépasser les déficiences qui entravent la réussite de certains programmes. Selon un communiqué du département du Chef du gouvernement, El Otmani, qui a présidé la réunion du Conseil de surveillance du groupe Al Omrane, a mis l'accent sur l’intérêt accordé au secteur de l'habitat, eu égard à ses dimensions socio-économiques qui en font un prélude pour réaliser la justice sociale et spatiale et un cadre consacrant le droit constitutionnel à un logement décent qui garantit aux citoyens leur stabilité et leur dignité.
Al Alam :
- L'Observatoire national du développement humain (ONDH), relevant du chef du gouvernement, a mis en garde contre une probable hausse du taux de chômage et une détérioration de la situation socio-économique des femmes dans les années à venir. Cette situation s’explique par l’augmentation de la population et du chômage dans les régions les plus développés et parmi les couches sociales moyennes, indique un rapport de l’Observatoire. « L’inégalité des chances, les divergences entre les compétences disponibles et celles du marché sont les facteurs essentiels derrières le chômage » explique l’Observatoire, notant que la catégorie des jeunes qui n'ont aucun niveau d’instruction ou emploi demeure un défi inquiétant. - Les consulats d’Espagne au Maroc ont accordé un total de 220.929 visas en 2018, un chiffre en nette augmentation par rapport à ceux enregistrés durant la dernière décennie et qui variaient entre 140.000 et 180.000 visas annuels. Selon des données de l’Office d'information diplomatique (OID), publiées mercredi par l’agence EFE, le Maroc a été le troisième pays au monde où le plus grand nombre de visas espagnols ont été accordés en 2018, juste derrière la Russie et la Chine.
Al Ittihad Al Ichtiraki :
- L’Espagne s’est maintenue en 2018 comme le premier partenaire commercial du Maroc, aussi bien en termes d’exportations que d’importations, et ce pour la septième année consécutive, selon des données publiées par l'Office statistique de l'Union européenne (Eurostat). En 2018, les exportations espagnoles vers le Maroc se sont élevées à 8.221 millions d'euros, en hausse de 2,5 pc par rapport à l’année précédente, enregistrant ainsi un nouveau record historique, souligne la même source. La valeur des exportations espagnoles à destination du Royaume a été multipliée par deux durant les 7 dernières années, passant de 4.130 millions d’euros en 2011 à 8.221 millions en 2018.
- Le flux des Investissements directs étrangers (IDE) au Maroc s'est établi à 1,57 milliard de dirhams (MMDH) à fin janvier 2019, en baisse de 30,4% par rapport à la même période un an auparavant, fait savoir l'Office des changes. Ce résultat s'explique par la baisse des recettes (-24,5% à 2,5 MMDH), plus importante que celle des dépenses (-12,1%), explique l'Office des changes dans une note sur ses indicateurs mensuels des échanges extérieurs du mois de janvier 2019. En revanche, le flux des Investissements Directs Marocains à l’Etranger (IDME) s'est inscrit en hausse de 41,4% à 2,08 MMDH, au titre du premier mois de l'année 2019, relève l'Office, qui explique cette hausse par la progression des investissements directs marocains réalisés à l'étranger (+41,2% à 2,28 MMDH) plus importante que celle des dépenses (+39,3%).
Al Massae :
- Un projet de loi relatif à l'exercice des activités de l’artisanat sera présenté devant le prochain conseil du gouvernement. Ce projet est de nature à mettre fin au vide juridique existant depuis longtemps dans le secteur, qui emploie environ 2,3 millions de personnes. Ce texte réglementera l’exercice des métiers de l’artisanat et permettra aux artisans de bénéficier des pensions de retraite et de la couverture médicale de base.
- Selon des économistes et des spécialistes en sciences de gestion et de management, 80% de Marocains préfèrent acheter leurs produits du secteur informel. Mohamed Benmoussa, économiste, a justifié la persistance du secteur informel par les niveaux de pauvreté, du rythme rapide de l’urbanisation, de l’exode rural et du chômage, reprochant au gouvernement une incapacité de formaliser les activités économiques en général, de combattre les inégalités territoriales et d’alléger la forte pression fiscale. Il a appelé l’exécutif à mettre en place des politiques publiques qui assimileraient le secteur informel, réduiraient la pression fiscale et mettraient un terme à la contrebande et à la corruption.
Bayane Alyaoum. :
- Badr Kanouni, président du directoire du groupe Al Omrane, a affirmé que, malgré une conjoncture très difficile, le Groupe a maintenu le niveau de son chiffre d’affaire à 5,2 milliards de dirhams et réalisé des investissements de plus de 5 milliards de dirhams. Le bilan au titre de l’année dernière était positif, a-t-il affirmé en conférence de presse à Rabat, faisant savoir que les chiffres révèlent l’efficacité de la politique suivie par Al Omrane, et qui vise à améliorer les prestations et offrir un produit qui répond aux attentes des citoyens.
- L'Association Démocratique des Femmes du Maroc (ADFM) a lancé une campagne de sensibilisation visant à défendre une révision radicale du Code de la famille pour l’adapter à la Constitution du Maroc et à ses engagements internationaux. Pour convaincre les détenteurs de décisions et l’opinion publique du bien-fondé de sa revendication, l’ADFM a opté pour la présentation des scènes de théâtre et des spots publicitaires, notamment sur les stations radio et les réseaux sociaux.
Rissalat Al Oumma :
- Mohamed Namaoui, directeur régional de l’ONSSA à la région de Béni Mellal-Khénifra, a affirmé que cette région a enregistré quatre foyers de fièvre aphteuse dans la province de Fkih Ben Saleh et deux dans la province de Khouribga, soulignant que le bétail qui a été touché par cette maladie a été tué et enterré par les éleveurs. Ces derniers, qui ont subi des préjudices, ont reçu des compensations financières selon les procédures en vigueur. La valeur de ces compensations a atteint près de 4 millions de dirhams.
- Le taux de féminisation des salariés déclarés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) s’établit, en moyenne, à 31% sur la période 2000-2018, légèrement supérieur à celui de la population active marocaine (26% sur la même période). Le poids des femmes salariées déclarées à la CNSS a augmenté de 10 points à 32% durant la période 1990-2004 pour rester quasi stable aux alentours de 30% à partir de 2005, ressort-il d’une note sur la présence de la femme dans l’activité salariale à la CNSS. Le nombre de femmes salariées déclarées à la CNSS est passé de 184.623 en 1990 à 1.109.737 en 2018, avec un taux d’évolution annuel moyen de 6,6%, a indiqué la même source.