(MAP), Voici les principaux titres développés par les quotidiens parus ce mardi.:
*Le Matin.:
- Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé un discours à la Nation à l'occasion du 42e anniversaire de la Marche Verte. Le Souverain a, entre autres, affirmé qu' "aucun règlement de l’affaire du Sahara n’est possible en dehors de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, et en dehors de l’Initiative d’autonomie, dont la communauté internationale a reconnu le sérieux et la crédibilité».
- Finalement, le Plan national de dépollution industrielle ne sera mis en place qu’en 2019. Le gouvernement vient de réactiver ce projet stratégique, devant initialement être lancé entre 2017 et 2018, pour s’attaquer à la pollution industrielle hydrique au Maroc. En effet, le secrétariat d'État chargé de l’Eau vient de lancer un nouvel appel d’offres pour réaliser une étude d’évaluation de la pollution industrielle qui servira de base à l’élaboration de ce plan national. Selon le gouvernement, l’activité industrielle au Maroc est assurée par plus de 8.000 unités de production et est structurée en 4 sous-secteurs : l’agro-alimentaire (25%), les industries du textile et du cuir (21%), la chimie et parachimie (31%) et les industries mécanique, métallurgique et électrique (23%).
*Aujourd'hui le Maroc.:
- Depuis le remerciement de quatre ministres le 24 octobre, l’opinion publique attend avec impatience l’annonce des nouveaux noms en remplacement comme cela a été explicitement demandé. Mais deux semaines sont déjà passées et on ne sait toujours rien sur le nouveau casting. Et surtout beaucoup de questions restent posées quant à la démarche qu’adoptera le Chef de gouvernement pour la reconstitution de son équipe.
- Le stock méditerranéen marocain de sardines est exploité de manière soutenable et n’est en aucun cas menacé. C’est en ces termes que l’Institut national de recherche halieutique a répondu aux fausses informations relayées par quelques supports de presse laissant croire que la sardine marocaine est concernée par l’avis d’information publié récemment par le Conseil international pour l’exploration de la mer (CIEM). L’avis d’information concerne la sardine des divisions « 8.c » et « 9.a » qui regroupent exclusivement la sardine de la côte ibérique au Portugal et du Golfe de Gascogne.
L’Economiste.:
- Alerte aux importateurs de tôles laminées à froid, plaquées ou revêtues. Ils ont jusqu’au 30 novembre 2017 pour se déclarer au département du Commerce extérieur afin de bénéficier d’une quote-part dans le contingent des 36.000 tonnes exonérées de taxe. Ce quota est prévu dans le cadre des mesures de sauvegarde 2015-2018. La taxe douanière applicable en 2018 est de 16%. Ce quota annuel est une sorte de remise obtenue par les Européens à hauteur de 32.400 tonnes.
- Le calendrier de 2018 est assez chargé pour le groupe saoudien Acwa Power. De grandes centrales seront déployées. Après Noor I, Noor II sera opérationnelle dès mars prochain. Par ailleurs, la centrale PV I sera livrée vers mai. Qaunt à Noor III, elle sera lancée fin 2018. Dans un an, la capacité globale installée sera de 580 MW. Soit le plus grand site de production solaire multi-technologique au monde. Dès mars prochain, le groupe saoudien livre un parc éolien de 120 MW à Tanger.
*L’Opinion.:
- Etrange. Nos médecins dentistes ignoreraient la loi 28-00 relative à la gestion des déchets dentaires et à leur élimination. C’est ce qui ressort en tout cas d’une importante étude sur la gestion des déchets d’amalgame dentaire produits par les cabinets dentaires de Rabat et de Kénitra. 90% des médecins dentistes affirment n’avoir en effet aucune idée sur ce texte de loi qui stipule, entre autres, que "toute forme de déchet qui, par sa nature dangereuse, toxique, réactive, explosive, inflammable, biologique ou bactérienne, constitue un danger pour l’équilibre écologique tel que fixé par les normes internationales dans ce domaine ou contenu dans des annexes commentaires". Pire encore, 84% des dentistes déclarent qu’ils n’ont jamais été soumis au contrôle du ministère de la Santé.
- L’Algérie, qui se vante de son soi-disant soutien aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf, est "prouvée coupable et responsable", au même titre que le "polisario", du détournement de l’aide humanitaire destinée à ces populations, a affirmé devant la Troisième Commission de l’Assemblée Générale des Nations Unies, Omar Kadiri, diplomate à la Mission Permanente du Maroc auprès de l’ONU à New York. S’exprimant lors de l’examen de l’ordre du jour de cette réunion tenue jeudi et relative à la situation des réfugiés dans le monde, le diplomate marocain a dénoncé les manœuvres algériennes pour le détournement de l’aide humanitaire, en se référant au rapport de l’Office Européen de Lutte Anti-Fraude (OLAF), qui "confirme, preuves à l’appui, le détournement organisé, frauduleux, systématique et à grande échelle, de l’aide humanitaire destinée aux camps de Tindouf, et la responsabilité avérée de l’Algérie et du polisario à cet égard".
*Libération.:
- Le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) a pris part à la réunion du Comité directeur du Réseau des institutions nationales africaines des droits de l’Homme (RINADH) qui s’est tenue hier à Kigali au Rwanda. Plusieurs points ont figuré à l’ordre du jour de cette réunion dont l’élection des membres dudit comité et des autres instances et groupes de travail du RINADH, ainsi que l’examen du rapport du secrétariat du RINADH qui inclut toutes les activités du RINADH et les avancées et les défis en matière de promotion et de protection des droits de l’Homme.
- La fin de la subvention du gaz butane n’aura pas lieu dans un avenir proche à cause de la difficulté d’identifier les ménages et les personnes pauvres. C’est ce qui ressort de l’intervention de Lahcen Daoudi lors de la séance des questions orales à la Chambre des conseillers. Selon le ministre délégué chargé des Affaires générales et de la gouvernance, il serait compliqué de distinguer entre un pauvre et un riche conformément à des critères bien définis tels celui du niveau de salaire.
*Al Ittihad Al Ichtiraki.:
- Les activités immobilières sont les principales bénéficiaires des exonérations fiscales, selon le projet de loi de finances pour 2018. Ces activités bénéficient davantage des mesures dérogatoires, avec 49 mesures. Elles représentent 25,4% des dépenses fiscales, évaluées en 2017. Les exonérations fiscales attribuées au logement social ont constitué 50,5% du total des dépenses fiscales dédiées au secteur de l'immobilier.
- Le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, a indiqué lors d'une rencontre avec une délégation du Fonds monétaire internationale (FMI), en visite au Royaume, que cette institution financière est un partenaire stratégique pour le Maroc. El Malki a souligné la nécessité d'accorder une importance particulière aux politiques sectorielles du FMI, tout en passant en revue les principales caractéristiques de la politique bancaire du Maroc.
*Al Ahdath Al Maghribia.:
- Le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar, a présenté des données relatives aux mesures disciplinaires qui ont concerné les professionnels de la justice. Lors d’un exposé présenté devant la commission de la justice, de la législation et des droits de l'Homme à la Chambre des représentants, Aujjar a fait savoir qu' au cours de 2017, son département a émis 82 sanctions à l'encontre de notaires, 46 concernent des avocats, 76 sanctions visant des Adouls, 25 à l'encontre des huissiers de justice, et deux sanctions contre des traducteurs.
- S’exprimant à l’ouverture d'une journée d’étude consacrée à l’examen de la relance de la région de Drâa-Tafilalet, samedi, à Ouarzazate, le ministre du Tourisme, du transport aérien, de l’artisanat et de l’économie sociale, Mohamed Sajid, a souligné la nécessité de promouvoir l’investissement dans la région, mettant l’accent dans ce sens sur la relation étroite entre les secteurs touristique et culturel pour réaliser le développement durable dans ce territoire. Les grandes potentialités dont regorge Drâa-Tafilalet, a-t-il dit, peuvent donner un coup d’accélérateur à l’économie locale et particulièrement au secteur du tourisme à condition que ces richesses soient bien exploitées.
*Akhbar Al Yaoum.:
- Les principaux indicateurs du marché du travail au troisième trimestre de l’année 2017 font état d’une hausse du taux de chômage. Le taux de chômage a augmenté de 10,4% à 10,6% au niveau national et de 14,5% à 14,9% en milieu urbain, mais il est resté stable à 4,6% en milieu rural.
- Après 2016, l'année de tous les records, les tendances haussières se confirment une fois de plus pour le marché de voitures neuves au Maroc. C'est ce qui ressort des chiffres communiqués par l’Association des importateurs de véhicules automobiles au Maroc (AIVAM). Les professionnels avancent le chiffre de 137.000 unités écoulées à deux mois de la fin de l'année, relevant une hausse de 5,7% à fin octobre dernier par rapport à 2016.
*Al Akhbar. :
- Le Secrétariat d'Etat chargé du transport a reçu plusieurs plaintes de la part des citoyens qui ont affirmé avoir été privés de leurs autorisations et accusent des centres d’immatriculation de véhicules d’exiger des conditions illégales pour accorder des autorisations pour l’examen de conduite. Les patrons et les moniteurs d’autoécoles observent vendredi un sit-in devant le centre d’immatriculation des véhicules, pour dénoncer ce qu’ils ont qualifié de "décision injuste prise unilatéralement" par Mohamed Najib Boulif, secrétaire d’Etat chargé de transport, qui a réduit le nombre de candidats à passer l’examen de permis de conduite de 114 à 20 candidats par jour.
- La double imposition provoque la contestation des présidents des Chambres d’agriculture contre El Othmani. Le gouvernement impose des aides qu’il octroie aux agriculteurs pour accroitre la productivité et la capacité de concurrence. El Habib Ben Taleb, président de la Fédération des Chambres d’agriculture au Maroc, souligne la nécessité de tenir compte d’une équation essentielle en matière d’imposition, à savoir la conciliation entre l’obligation de la qualification, de la modernisation et du renforcement du secteur selon la philosophie du plan vert et la nécessité de la participation fiscale du secteur au budget public.
*Assabah. :
- Benabdallah mobilise les camarades contre Jettou. Le PPS a estimé que les échecs et la faiblesse de la gouvernance sont une partie des difficultés auxquelles est confronté le pays, appelant à réunir les conditions nécessaires pour les surmonter. Le parti du Livre réclame les détails du rapport de la Cour des comptes concernant des départements ministériels.
- Mohamed Salmi, président de l’association Monde des pharmaciens marocains (Mpharma), estime que le secteur de la pharmacie vit dans le chaos, soulignant que la principale réalisation d’El Houssaine Louardi dans ce secteur se résume dans l’adoption d’un décret fixant les prix des médicaments, qui n’a malheureusement pas été fondé sur une étude réalisée en partenariat avec les professionnels afin de déterminer ses retombées potentielles sur le secteur.
*Al Alam. :
- Répondant aux demandes d’explications concernant les mesures du gouvernement prévues dans le projet de loi de finances 2018, le ministre de l’Economie et des finances Mohamed Boussaid a affirmé que les spéculateurs sur la devise ont montré leur manque de confiance dans le gouvernement, soulignant que la libération du dirham est une nécessité pressante et une décision irrévocable et qu’elle sera abordée de façon progressive.
- Mohamed Mekkaoui, député, a exprimé dans une question écrite au secteur chargé de l’eau l’angoisse de la population de la province d’Ifrane concernant le problème de l’eau potable auquel font face plusieurs localités relevant de cette province.