Mardi 31 Octobre 2017

Revue de presse du 31 octobre 2017

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Voici les principaux titres développés par les quotidiens parus ce mardi.:

*Le Matin.:

- Le secrétariat d'État chargé de l’Artisanat et de l’économie sociale entend revoir sa copie. Alors qu'une stratégie est en cours jusqu'à 2020, il planche sur une nouvelle feuille de route à l’horizon 2028. Motif : les premiers résultats restent en deçà des objectifs souhaités dans la création d'emploi et de richesse.

- Remaniement ministériel : le chef du gouvernement opte, dans un premier temps, pour la solution la plus simple. Il a pris contact avec le PPS et le MP dans l’objectif de choisir les noms des ministres à proposer à SM le Roi pour prendre en charge les départements vacants. Cela dépendra des décisions qui seront prises, en ce qui concerne le PPS, par son comité central qui doit décider s’il reste ou nom dans la majorité. Des membres du bureau du MP disent qu’ils n'ont pas encore été informés des résultats des contacts que le chef du gouvernement a eus avec leur dirigeant.

*Aujourd'hui le Maroc.:

- L’Exécutif et Bank Al-Maghrib unissent leurs efforts en matière d’inclusion financière. Voilà quelque temps que différentes actions sont menées par les uns et les autres pour assurer le recours du plus grand nombre aux services financiers. Et des progrès notables ont été réalisés dans ce sens en termes d’accès aux services bancaires (dépôts, crédits,…) et de développement d’offres adaptées aux besoins de différents segments de la population (TPME, population à revenus faibles, petite agriculture,…), confrontés jusqu’alors à des difficultés d’accès aux sources de financement.

- L’heure est au bilan pour le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR). Cinq ans après la publication de son rapport sur la situation dans les prisons, le CNDH, en partenariat avec la DGAPR, entend faire le point ce mardi à Rabat à travers une journée d’étude sur la mise en œuvre des recommandations du rapport. « Cette rencontre constituera une occasion de procéder à une évaluation de la mise en œuvre des recommandations de ce rapport depuis sa publication en 2012 », apprend-on auprès des organisateurs.

*L’Economiste.:

- C’est le cadeau du gouvernement aux entreprises transparentes. A partir de janvier 2018, les structures assujetties à l’impôt sur les sociétés (IS) bénéficieront d’une grille progressive. L’instauration de ce dispositif répond à une demande récurrente de la CGEM. Des simulations indiquent que la mesure se traduira par d’importantes économies d’impôts. Ainsi, les sociétés qui réalisent un résultat fiscal de 10 millions de dirhams (MDH) payaient 3,1 MDH d’IS, soit un taux d’imposition de 31%. Avec la future grille, les mêmes sociétés régleraient 2,96 MDH. Ce qui représente une économie de 140.000 DH grâce à taux d’IS progressif à 30%.

- Très alarmiste, le dernier rapport de la Banque mondiale sur la pollution de l’air révèle des pics inquiétants au Maroc. L’axe Kénitra-Casablanca-Safi est de loin le plus exposé. Face à cette situation, 5 ministères ont préparé un plan national de la qualité de l’air. Il devra entrer en vigueur dès 2018. L’objectif est de disposer de 81 stations de contrôle à l’horizon 2030, contre 29 sites actuellement.

*L’Opinion.:

- L'Office chérifien des phosphates (OCP) dément "catégoriquement" être à l’origine de quelconques problèmes respiratoires ressentis par les populations riveraines de Safi dans le courant de la journée de samedi 28 octobre.Dans une mise au point publiée en réaction à certains articles de presse, qui ont fait état de nombreux cas de gênes respiratoires à Safi, le samedi, et des admissions aux urgences hospitalières de la ville, qui seraient causées par des émanations de gaz provenant des installations de l'OCP, l'office affirme que "durant la période susmentionnée, les installations OCP de Safi étaient en fonctionnement normal".

- Les réserves internationales nettes du Maroc se sont établies à 226,6 milliards de dirhams (MMDH) au 20 octobre 2017, en repli de 8,6% par rapport à la même période un an auparavant, selon Bank Al-Maghrib (BAM). D'une semaine à l'autre, ces réserves ont augmenté de 0,3%, précise BAM qui vient de publier ses indicateurs hebdomadaires de la semaine allant du 19 au 25 octobre 2017.
*Libération.:

- Qu’en est-il de la loi relative à la lutte contre la traite des êtres humains adoptée en 2016 ? Depuis sa promulgation et sa mise en application, neuf actions en justice ont été diligentées devant les tribunaux à l’encontre des crimes de prostitution (10 victimes), du travail forcé (1 cas) et de mendicité (4 victimes). 20 personnes ont été déférées devant la justice et quatre ont été condamnées. La plupart des victimes sont des mineurs (15 sur 16), a révélé un document du ministère délégué chargé des MRE et des affaires de la migration. La même source a également indiqué que 58 réseaux de trafic de migrants ont été démantelés par les services de sécurité du Royaume entre le 1er janvier et le 30 septembre 2017 contre 61 en 2016. Pourtant, aucune information sur la nationalité des victimes, celle des personnes incriminées, les peines prononcées et le profil des victimes n'a été rendue publique. 

- Le feuilleton de la participation de la pseudo-RASD au sommet UA-UE prévu les 29 et 30 novembre à Abidjan a connu un nouveau rebondissement avec l’annonce par le polisario de sa présence à l’événement affirmant avoir reçu une invitation du bureau du président de la Commission de l’Union africaine. Or, et comme le prouve le cas du Festival mondial de la jeunesse et des étudiants, l’invitation est une exclusivité du pays hôte. Comme il est de coutume, c’est exclusivement au pays hôte, dans ce cas la Côte d’Ivoire, que revient le droit d’adresser des invitations et non pas aux services de la commission africaine. Ensuite, c'est à ce pays hôte de délivrer les visas d’entrée sur son territoire aux délégations des pays conviés. 

*Al Bayane.:

- Le Fonds "Innov Invest" voit enfin le jour. Hébergé chez la Caisse centrale de garantie (CCG), ce fonds, destiné au financement de l’amorçage des startups et de l’innovation, a été lancé hier à Rabat. Il a donc fallu patienter près de deux ans pour qu’il soit enfin opérationnel. Le ministre de l’Economie et des finances, Mohamed Boussaid, qui s’exprimait lors du lancement de ce mécanisme, a d’ailleurs reconnu le retard enregistré dans l’opérationnalisation de ce fonds, qu’il avait lui-même annoncé en juillet 2016.

- Le juge commissaire, le syndic et les contrôleurs enchainent à nouveau leurs réunions. La dernière remonte à lundi 30 octobre, avec au menu l’examen des nouvelles offres d’achat et de garanties y afférentes. Le suspens perdure et l’inquiétude est à son comble. Le personnel, les créanciers et les petits porteurs restent dans l’expectative. L’évolution qualifiée de lente et la prudence qui s’impose dans le traitement de cette affaire risquent de retarder le dénouement de ce dossier compliqué et épineux pour encore plus longtemps.

*Al Ahdath Al Maghribia.: 



- La commission de l'enseignement, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants examine aujourd'hui mardi, le projet de loi organique 26-16 relatif à la mise en œuvre du caractère officiel de l’amazigh et son intégration dans les domaines de l'enseignement et de la vie publique.



- Les légumes ont connu une hausse allant de 2 à 4 dirhams le kilo. Les commerçants attribuent cette augmentation des prix au coût du transport, à la hausse du prix des carburants et au retard des pluies. Pour Bouchaib Kharrati, président de l'Association marocaine de protection du consommateur, la tendance haussière va se maintenir à cause du monopole des commerçants du gros.



*Akhir Saâ.:



- Le ministre des Habous et des affaires islamiques, Ahmed Taoufiq, a adressé une note aux délégués de son département les incitant à faire face à l'absence des imams et des prêcheurs des mosquées. La note exige que ces derniers soient appelés à informer les délégués de leur absence et leur interdit de choisir un remplaçant.



- Le directeur général de la Sûreté nationale, Abdellatif Hammouchi, a adressé une note à ses services pour appliquer le principe de la corrélation entre la responsabilité et la reddition des comptes. La note exhorte les éléments de la police à adopter un comportement irréprochable lors de l'exercice de leurs fonctions.

*Akhbar Al Yaoum.:



- Un récent rapport de l'Institut Royal des Etudes Stratégiques (IRES), a dévoilé que la plupart des jeunes marocains ambitionnent d'avoir un meilleur avenir en dehors du Maroc. Ce constat peut être expliqué par la situation de ces jeunes qui ne bénéficient pas des changements que connaît le Maroc, estime le rapport de l'IRES.



- Une source informée présente lors de la réunion du secrétaire général du parti de l'Istiqlal, Nizar Baraka, avec les membres du conseil national de l'Oriental, a indiqué au journal que Baraka a affirmé devant les responsables locaux du parti qu'il n’a pas reçu une offre pour participer au gouvernement El Othmani. L'inspecteur du parti de la balance à Oujda, Mohamed Zine a également confirmé les propos de Baraka.

*Rissalate Al Oumma.:



- La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a annoncé que la décision d'interdire l'entrée des paniers de repas a été généralisée à l’ensemble des établissements pénitentiaires et ce, à partir du lundi. La prison locale Ain Sebaa 1 a été le dernier établissement à appliquer cette décision, rejoignant ainsi les autres établissements où cette décision est entrée en vigueur au cours des dernières semaines, indique un communiqué de la DGAPR rendu public lundi.



*Al Ittihad Al Ichtiraki.:



- Le Maroc dispose d'atouts incomparables en matière de tourisme, et le Royaume a tout ce qu’il faut pour attirer les touristes sénégalais, ont affirmé lundi des tour-opérateurs et voyagistes sénégalais. Dans le domaine touristique, le Maroc doit être une source d’inspiration pour le Sénégal", a souligné Ousmane Samba, directeur général de « Relax Voyages », en marge de l’Eductour organisé, du 24 au 29 octobre à Marrakech et à Agadir, par l’Office national marocain du tourisme (ONMT) et la compagnie Royal Air Maroc (RAM) au profit des professionnels sénégalais.



- Toute politique migratoire qui ne respecte pas la dignité de l'immigré et ne préserve pas ses droits est vouée à l'échec, a indiqué vendredi le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'Étranger et des Affaires de la Migration, Abdelkrim Benatiq. Dans ce sens, la stratégie adoptée par le Maroc constitue un modèle à suivre, dans la mesure où elle a octroyé aux immigrés le droit au logement, à la santé, à l'éducation et à la formation professionnelle, au même titre que les Marocains, a affirmé Benatiq, à l'ouverture d'un atelier international organisé à l'initiative de l'Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO) sous le thème "Le rôle des jeunes pour faire face aux défis de la migration".
*Al Akhbar. :

- Le ministère de la Justice coordonne avec le ministère de la Communication pour introduire des amendements à la loi relative à la presse et à l'édition, mise en place par l’ex-ministre de la Communication Mustapha El Khalfi, selon des sources informées. La modification vise à supprimer les articles incriminant l’apologie du terrorisme, du fait que ces infractions sont déjà inscrites dans le Code pénal.

- Abdelilah Benkirane aurait été la cause d’une perte de 23 milliards de dirhams au budget de l’Etat à cause de son échec à former un gouvernement, qui a duré plusieurs mois avant être remplacé par Saad-Eddine El Othmani, selon des sources du journal. L’enquête qu’il avait tant réclamée risque de l’entrainer à rendre compte de sa responsabilité dans les investissements majeurs qu’il avait ratés durant le blocage, selon ces sources.

*Al Massae. :

- Les signes d’un conflit sérieux entre le trésorier général du Royaume et le syndicat national démocratique des finances commencent à poindre. Le Syndicat a demandé à la Cour des comptes de vérifier les comptes spéciaux gérés par la trésorerie générale du Royaume ou les comptes dont le trésorier général est l’ordonnateur, selon une source informée.

- Le Conseil international pour l'exploration de la mer a mis en garde contre la situation critique à laquelle fait face la richesse halieutique marocaine dans la Méditerranée, appelant à stopper la pêche de sardines pour sauver cette espèce, qui diminue de plus en plus.
*Assabah. :

- Une commission centrale de l’Inspection générale de l’administration territoriale s’est rendue dans certaines wilayas pour enquêter sur des infractions et des abus commis par des walis, accusés d’avoir accordé des autorisations dérogatoires dans le domaine de l’urbanisme à des magnats de l’immobilier, loin du cadre légal qui valide ce genre de permis.

- Mohamed Aujjar, membre du bureau politique du RNI, s’est rebiffé contre les campagnes menées contre son parti par les alliés et les adversaires, rejetant le qualificatif d’ «administratif» collé au parti. Aujjar, qui s’exprimait lors d’une rencontre samedi, a affirmé que son parti a une longue histoire et que ses contributions sont indéniables et ancrés dans l’histoire, faisant savoir que le parti de l’épi plaçait toujours l’intérêt général au-dessus de toute autre considération et défendait sans relâche sa vision du paysage politique marocain.

*Al Alam. :

- Le secrétaire général du parti de l’Istiqlal Nizar Baraka indique que son parti d’après le congrès reprend peu à peu son éclat. Intervenant lors d’un meeting à Oujda, Baraka a affirmé que le parti de la balance respecte ses engagements envers les électeurs et tient ses promesses données aux citoyens.

- Le Maroc a conforté sa place en tête des pays africains les mieux connectés en matière de transport maritime, grâce au positionnement stratégique du détroit de Gibraltar et au rôle clé du complexe Tanger Med, indique une étude de l'ONU publiée jeudi. En 2017, le Royaume améliore sa performance avec une note de 67 sur une échelle de 100 points, devant l’Égypte (54,6) et l'Afrique du Sud (37,4), selon l'Indice de connectivité maritime 2017 établi par la Conférence des Nations-unies sur le commerce et le développement (CNUCED).

*Bayane al Youam. :

- La société Uber a affirmé dans un communiqué qu’elle compte plus de 24.000 chauffeurs et 300.000 passager au Maroc. La société a accusé les conducteurs de taxis traditionnels et les pouvoir publics d'atermoyer sur la libéralisation du marché du transport en vue d’apporter des solutions innovantes aux problèmes.

MAP.

 

 

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