Voici les principaux titres développés par les quotidiens de ce mercredi.:
*Le Matin.:
- Sa Majesté le Roi Mohammed VI a procédé, mardi au quartier El Massira à l'arrondissement Yaâcoub El Mansour à Rabat, à la pose de la première pierre d'un Centre régional des soins bucco-dentaires, qui sera réalisé par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité pour un investissement global de 16 millions de dirhams (MDH). Le premier du genre au Royaume, ce projet solidaire procède de la volonté royale visant à renforcer l’offre de soins bucco-dentaires au niveau de la région de Rabat-Salé-Kénitra par la mise en place d’une prestation médicale de proximité et de qualité qui répond aux besoins des citoyens.
- Après Agadir, Laâyoune, Boujdour, Al Hoceïma et Tarfaya, notamment, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable planche sur une nouvelle station de dessalement d'eau à Sidi Ifni pour renforcer l’alimentation en eau potable de toute la région. Le coût du projet est estimé à 152 MDH, cofinancé par la banque allemande KfW.
*L’Economiste.:
- La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a réussi à faire adopter une série de propositions d’amendement au projet de loi de Finances. Parmi elles figure une clarification de la taxation des locaux professionnels, mesure qui avait suscité beaucoup d’inquiétudes. Le patronat a également obtenu un meilleur encadrement de la notion d’abus de droit. Une commission consultative permanente sera créée pour statuer sur les cas et sera composée de représentants de l’administration fiscale et des milieux d’affaires. L’autre principale mesure proposée par la CGEM et adoptée à la seconde Chambre concerne la reconduction du dispositif destiné aux introductions en Bourse.
- Les créances en souffrance culminaient à 62 milliards de dirhams (MMDH) à fin mars 2017. Les impayés des entreprises totalisent 38 MMDH, soit un taux de créance en souffrance de 11,8%. Sans s’alarmer, Bank Al-Maghrib s’inquiète de la proportion que prennent les mauvaises créances dans les bilans des banques. Après le resserrement des règles d’octroi de crédit aux grands comptes, la Banque centrale durcit de nouveau le ton. La nouvelle mouture de la circulaire 19/G sur la classification des créances et le provisionnement fait grincer des dents au sein de la profession. Les nouvelles règles de jeu vont pousser les banques à une analyse plus fine du risque et une meilleure sélection des dossiers.
*L’Opinion.:
- Le ministre de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique, Moulay Hafid Elalamy, a exhorté les acteurs économiques à l’élaboration de la nouvelle Charte de l’investissement, lors de la 1ère édition d’Industry Meeting Day Morocco, organisée récemment à Casablanca. Pour ce faire le ministre de tutelle, mise sur son Plan d’accélération industrielle pour faire de l’industrie un pilier de la croissance.
- Le Maroc a consolidé en 2016 sa double position de récepteur majeur des investissements directs étrangers (IDE) et de premier investisseur africain dans le continent, selon une analyse de l'agence d'information économique Ecofin. Au total, le Royaume a drainé l'an dernier des investissements pour 80 nouveaux projets, soit une progression de 13%, précise Ecofin, soulignant que le pays se positionne à la deuxième place derrière l'Afrique du Sud où les IDE ont accusé un repli de 19%.
*Libération.:
- L’article 8 bis a été supprimé lundi 29 mai du projet de loi de Finances 2017 par la commission des finances de la Chambre des conseillers. Les membres de celle-ci ont voté contre cet article à l’unanimité. Cet article, empêchant la saisie de biens communaux et étatiques en cas de jugements définitifs contre l’Etat ou les communes, a alimenté moult débats. Plusieurs voix se sont élevées contre cet amendement introduit par le groupe parlementaire du PJD.
- Le Burkina Faso soutient le Maroc dans sa demande d'adhésion à la Commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et exprime sa "position de bienvenue", a affirmé, lundi à Rabat, le ministre burkinabé des Affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabés à l'extérieur, Alpha Barry. "Notre position est celle de bienvenue. Nous appartenons au même espace et le Burkina se dit très disposé à examiner la question de l’adhésion du Maroc à la CEDEAO", a-t-il déclaré lors d’un point de presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita.
*Al Bayane.:
- Les zones industrielles spéciales installées à Tanger positionnent la région comme "un pôle de croissance prometteur" dont les moteurs sont le secteur manufacturier, le commerce et la logistique, souligne le Rapport économique sur l'Afrique 2017 (REA2017), lancé mardi au siège de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA) à Addis-Abeba. Intitulé "Urbanisation et industrialisation pour la transformation de l'Afrique", le rapport note que les zones économiques spéciales (ZES) permettent aux entreprises d'accéder aux économies de localisation si des entreprises du même secteur s’y trouvent aussi, affirmant que "le Maroc a obtenu des succès dans le secteur de l’automobile grâce à une zone économique spéciale située près de Tanger, ce qui lui a permis de profiter des avantages communs de l’infrastructure, de l’accès aux marchés (européens) et des économies de localisation".
- Le médiateur de l’assurance, instance de médiation entre les assurés et les compagnies d’assurances, a reçu 94 réclamations lors de l’exercice 2016, indique l’instance dans un communiqué. Ces réclamations concernent principalement le rejet de la garantie et l’évaluation des dommages, précise la même source, ajoutant que dans 9 cas sur 20, l’intervention du médiateur a abouti à une solution en faveur des réclamants. La même source rappelle que depuis janvier 2016, tout assuré qui n’est pas pleinement satisfait de la décision de sa compagnie d’assurance peut solliciter l’arbitrage du médiateur de l’assurance.
*Akhbar Al Yaoum.:
- Selon le dernier rapport annuel de la Délégation générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion, 105.866 nouveaux arrivants ont été accueillis par les différents établissements pénitentiaires du Royaume, dont 2.133 sont définitivement condamnés. Le document fait également ressortir que près de 104.000 détenus sont en détention provisoire. Ces chiffres témoignent de la problématique de la surpopulation carcérale au Maroc et son impact sur la situation des détenus.
- Après un blocage de plus de huit mois, le patronat retire sa version du projet de la loi sur la grève pour céder la place à la copie du gouvernement. Le projet de loi sur la grève présenté par le gouvernement stipule entre autres la nécessité de recourir à la négociation et au dialogue.
*Rissalate Al Oumma.:
- Le Maroc dispose d’une stratégie d’envergure visant la consolidation et la diversification de ses performances économiques dans le continent africain, notamment auprès de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui doit être une source d’inspiration pour les pays de la région, a assuré l’expert économique sénégalais, Cheikh Tidiane Dieye, directeur exécutif du Centre Africain pour le Commerce, l’Intégration et le Développement (CACID). Il a indiqué que la stratégie menée actuellement par le Maroc en Afrique est celle que la majorité des Etats du continent doivent adopter. - La reprise est en vue pour l'économie européenne selon la dernière étude du "McKinsey Global Institute". Selon le document, au cours des deux prochaines années, l'économie de l'Union européenne connaitra une croissance importante, relevant que cette reprise de la croissance bénéficiera également au Maroc, dont 65% du volume global du commerce extérieur s'effectue avec les pays européens.
*Al Ahdath Al Maghribia.:
- Après plus d'un mois de leur rencontre avec le chef de gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, les syndicats commencent à douter des garanties données par le chef de l'Exécutif. Le premier des syndicats à hausser le ton est la CDT qui a appelé ses représentations locales à organiser des marches de protestation le soir du 20 mai pour défendre les acquis des travailleurs.
- Selon une étude de l'Office des changes, les exportations de l'industrie agroalimentaire vers l'Afrique peuvent être améliorées grâce à la position géographique du Maroc et ses liens forts avec le continent africain. L'étude a fait observer que depuis le lancement du Plan Maroc Vert, le secteur de l'agroalimentaire a enregistré un progrès remarquable plaçant le Maroc comme troisième exportateur dans la région MENA et en Afrique.
MAP.