Voici les principaux titres développés par les quotidiens parus mardi:
*L’Economiste.:
- Conseil juridique : Les avocats ouvrent les hostilités. La profession comptable est remontée contre une proposition de l’Association des barreaux du Maroc qui consacre notamment le monopole de la création de sociétés, le conseil juridique ainsi que la rédaction des actes sous seing privé aux avocats. Or, ces prestations sont au cœur des activités des experts-comptables et des comptables agréés. L’Association des barreaux du Maroc compte mettre le paquet pour faire adopter le texte. Les professions menacées préparent la riposte.
-Antidumping : la contre-attaque de Portucel sur le papier. Portucel, principal producteur exportateur portugais du papier en ramette A4 au Maroc a saisi le ministère en charge du commerce extérieur d’une demande de réexamen du droit antidumping de 10,6% appliqué sur les importations portugaises de papier A4. L’industriel obtient gain de cause. Après avis de la commission de surveillance des importations, réunie le 11 novembre dernier, le ministère a en effet décidé d’ouvrir une enquête de réexamen intermédiaire partiel de cette mesure, à partir du lundi 6 février 2017. L’objectif est de déterminer si le dumping établi sur la base des données de 2012 est toujours nécessaire.
*Aujourd'hui le Maroc.:
-Le sommet d’Addis-Abeba est à marquer d’une pierre blanche. Le Maroc est revenu hier officiellement à l’Union africaine. La présidence de l’Union africaine a acté l’admission du Maroc à l’issue du vote des Etats membres. 39 membres de l’Union se sont ainsi prononcés pour l’admission sans conditions du Maroc. C’est une grande victoire diplomatique pour le Maroc après une absence qui a duré plus de trois décennies. Dix pays ont émis des réserves.
-Les entreprises personnes morales entrées en phase de dissolution se sont inscrites en 2016 en baisse par rapport au nombre recensé une année auparavant. La différence observée entre les deux phases est d’environ 181 entités. Se référant aux données provisoires relevées dans le baromètre de l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC), 5.662 entreprises sont entrées en phase de dissolution en 2016, dont 887 en novembre.
*Libération.:
-Les transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE) se sont accrus de 3,4% à 62,2 milliards de DH, selon la dernière note de conjoncture du ministère de l’Economie et des Finances. Ils sont en progression par rapport à 2015 qui a enregistré une évolution positive de 3% pour dépasser la barre de 60 milliards de dirhams s’établissant à 61,7 milliards de dirhams. Pourtant, nombreux sont les MRE qui estiment que ces transferts de fonds auraient pu être plus importants si leur coût moyen était plus abordable.
-Le spectre de la famine plane sur les camps de Tindouf. C’est par la voix de son chef que le Polisario vient de dénoncer "les tentatives de certaines instances internationales et de certains pays donateurs de réduire les aides humanitaires à la population de Tindouf". Ce qui, selon lui, relève d’une "guerre visant à affamer les réfugiés". Le chef du polisario a lancé un appel à la communauté internationale, et à sa tête à l’ONU, pour intensifier les aides humanitaires destinées aux camps de Tindouf.
*Bayane Al Yaoum. :
-Le ministre de l'Éducation nationale et de la Formation professionnelle, Rachid Benmokhtar, a appelé, lundi, au renforcement de la coordination entre les services centraux et décentralisés du ministère afin de trouver les solutions adéquates aux obstacles qui entravent la concrétisation de la vision stratégique de réforme 2015-2030. Les projets qui s'inscrivent dans le cadre de cette vision nécessitent une coordination entre l’ensemble des services du ministère et un partage d’expériences entre les différents acteurs relevant de l’éducation nationale, afin de parvenir à élaborer une nouvelle vision susceptible de faciliter la concrétisation de ces projets, a indiqué Benmokhtar, qui s’exprimait lors d’une rencontre avec les directeurs centraux, régionaux et provinciaux du ministère et les coordinateurs nationaux.
*Rissalat Al Oumma. :
-Khalid Cherkaoui Semouni, directeur du Centre de Rabat pour les études politiques et stratégiques, a indiqué que le Maroc a encore besoin de nouvelles lois sur l’immigration afin qu’elles renforcent ses efforts. Dans un entretien au journal, Semouni a souligné que l’intégration des migrants africains au Maroc et leur accès au marché du travail se sont améliorés ces dernières années, étant donné que les migrants sont parvenus à accéder à plusieurs secteurs du marché du travail.
*Akhbar Al yaoum. :
-Le nouveau bureau de la Chambre des représentants a commencé en catimini de discuter des moyens de résoudre le problème de la faillite de la caisse des retraites des parlementaires, gérée par le pôle de prévoyance de la CDG, notamment après des informations indiquant qu’à défaut de réforme de ce régime, 700 parlementaires risquent de ne pas percevoir leurs retraites le mois prochain. Le nouveau Bureau a décidé de charger deux comptables de la Chambre, Najib Boulif (PJD) et Abderrahim Athmoun (PAM), pour examiner les scénarios de surmonter la crise de la Caisse.
*Al Massae. :
- Les participants au 1er Salon International de la Finance Ethique et participative (SIFEP), ont plaidé, samedi à Casablanca, pour la mise en place d’un comité chargé du suivi de la mise en œuvre de la législation relative à la finance participative. L’institutionnalisation de la sensibilisation du grand public et des entreprises sur la particularité de cette nouvelle technique de financement s’avère nécessaire à travers des institutions officielles et des instances non-étatiques, ont-ils souligné lors de la troisième journée du SIFEP organisé sous le thème "Finance Ethique et Participative: Une contribution à la croissance et à l’inclusion économique au Maroc".
*Assabah. :
-Selon des sources au sein du RNI, la majorité écrasante des coordonnateurs régionaux du RNI a été renouvelée (10 parmi 12), alors que pour la première fois, un coordonnateur chargé des MRE a été désigné. Ce coordonnateur va choisir si besoin des membres sous sa direction au sein des pays étrangers.
*Al Akhbar. :
-Le secteur immobilier connaitrait une reprise durant l’année en cours, notamment après la réduction à environ 5% du taux d’intérêt appliqué au prêt immobilier. Cette réduction est la première du genre, le taux d’intérêt n’ayant jamais atteint un tel niveau.
*Akhir saa. :
- Les conditions d'approvisionnement du marché en matières premières durant le 4ème trimestre de 2016 auraient été "normales", selon la majorité des industriels, soit 88% d’entre eux, indique Bank Al-Maghrib (BAM). Ce constat a concerné l’ensemble des branches d’activité, souligne BAM qui vient de publier une note sur les résultats de l’enquête de conjoncture du 4ème trimestre 2016, ajoutant que la proportion des industriels qui déclarent des difficultés d’approvisionnement atteint 35% dans la "mécanique et métallurgie".
*Al Alam. :
- Le ministère de la Santé a affirmé, mercredi, que le programme national de lutte contre la tuberculose s’appuie sur le principe de l’accès gratuit de tous les patients atteints de cette maladie aux prestations de diagnostic et de traitement dans l’ensemble des établissements relevant du ministère. Le ministère a réagi à une information relayée par des médias faisant état d'une prise en charge rémunérée de la tuberculose.
*Al Ittihad Al ichtiraki. :
- Quelque 116 jeunes ont bénéficié d’une session de formation en matière d’accès au marché d’emploi et au monde des entreprises. Cette session a été organisée récemment par le Centre de qualification des compétences à Laâyoune, avec le soutien de la Fondation Phosboucraa. Cette initiative vise à consolider les bases de développement durable local à travers l’intégration socioéconomique des jeunes de la ville de Laâyoune, grâce à des programmes de renforcement des compétences techniques en vue d’un accès effectif au marché du travail et au monde des entreprises.
*Al Ahdath Al maghribia. :
- Les fonctionnaires de la Chambre des conseillers vont à partir du mois prochain être soumis au pointage quotidien pour vérifier leur présence. Selon une source du journal, la décision du Bureau de la Chambre de recourir à un terminal pour le pointage de présence du personnel est vivement critiquée par les fonctionnaires de la Chambre et les groupes parlementaires, arguant que leurs tâches ne sont pas toujours effectuées au sein de la Chambre, mais également dans des départements ministériels et des conseils consultatifs.