Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mercredi:
*L'Economiste.:
- A partir de 2019, les contribuables soumis à l'IS ou l'IR devront déposer un relevé détaillé des ventes réalisées avec tout client assujetti à la taxe professionnelle. Le formulaire électronique qui devrait être joint à la déclaration de résultat fiscal ou de revenu global est déjà en ligne. La mesure a été instaurée par la loi de finances 2018, mais elle ne sera appliquée qu'aux exercices ouverts à partir de janvier 2019 suite à une requête de la CGEM. Le tableau suppose que l'ICE (Identifiant commun de l'entreprise) soit mentionné pour toutes les transactions. Ce qui permettra à l'administration de procéder aux recoupements et relever les dissimulations de chiffres d'affaires.
- Entre le dernier bal des résultats des sociétés cotées et celui qui va démarrer, le Masi a perdu 15%. En tout, 93 milliards de DH de capitalisation sont partis en fumée. La moitié des investisseurs sondés par Attijariwafa bank anticipent un rebond des actions sur les derniers mois de l'année. Mais, il ne serait pas assez consistant pour combler les pertes accumulées jusque-là. L'atonie de l'activité économique, les résultats des sociétés cotées ou encore le climat politique et social tendu ont détérioré une confiance déjà bien fragile des investisseurs. L'AGR Indice de confiance a chuté de 15,7 points par rapport au précédent indicateur publié en novembre 2017 pour s'établir à 46,6 points.
*L'Opinion.:
- Absence d'études préalables à la mise en place des social dispositifs de production de logement social, qui peinent à coexister, finalités mal définies et insuffisance de cohérence avec les autres programmes d'habitat, absence de mécanismes de régulation de l'offre, et insuffisance des mesures de ciblage et d'attribution... Autant de dysfonctionnements ayant marqué la réalisation des programmes de production de logement sociaux au Maroc, soulevés par la Cour des comptes dans son rapport annuel au titre des années 2016 et 2017. L'Institution fait observer qu'à défaut d'une précision par les autorités gouvernementales des finalités assignées à ces dispositifs de production de logement social, il est difficile de les situer dans la politique gouvernementale dédiée à l'habitat et de déterminer la vocation que les acteurs ont cherché à leur donner.
- Le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi a eu des entretiens avec le ministre chargé des relations avec les institutions au Niger, Barkaï Issouf, lors desquels les deux parties ont, notamment, convenu de consolider la coopération bilatérale dans le domaine de l'action institutionnelle. El Khalfi a indiqué que cette rencontre a permis de jeter les bases d'une coopération efficace entre les deux pays sur le plan politique à même d'accompagner les institutions et de renforcer leurs capacités en matière de relations avec le parlement et les institutions constitutionnelles et de démocratie participative.
*Libération. :
- La secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique, chargée du Commerce extérieur, Rkia Derham, a examiné lundi avec une délégation d'anciens congressmen américains, les moyens à même de consolider l'accord de libre-échange maroco-américain. La rencontre a été l'occasion de passer en revue les moyens à même de renforcer l'accord de libre-échange entre les deux pays, a indiqué Rkia Derham dans une déclaration à la presse à l'issue d'un entretien avec la délégation américaine, rappelant que le Royaume est le seul pays africain lié aux Etats-Unis par un tel accord.
- Quelle image renvoyée par le Maroc à l’étranger ? C’est la question à laquelle s’est proposé de répondre l’Institut Royal des études stratégiques (IRES) en réalisant une étude en collaboration avec le cabinet "Reputation Institute", firme mondiale de recherche et de conseil. Les résultats de ladite étude, publiés récemment dans un rapport, le quatrième du genre, placent le Royaume dans une position moyenne. Avec une note de 58,1 points sur 100, il occupe la 35ème place sur les 73 pays analysés. Affichant une satisfaction mesurée, l’IRES met cette note certes moyenne mais néanmoins correcte sur le compte des réformes entreprises en matière de politique gouvernementale, institutionnelle, économique et sociale.
*Rissalat Al Oumma. :
- Dans un message adressé aux participants à la deuxième édition de la Conférence internationale sur le dialogue des cultures et des religions, organisée du 10 au 12 septembre à Fès, SM le Roi Mohammed VI a indiqué que le modèle marocain « affirme une singularité qui lui vient de sa Constitution, de ses réalités culturelles, de son histoire millénaire. Il se caractérise par une coexistence profondément enracinée, notamment entre Musulmans et Juifs, et atteste d'une ouverture du pays sur les autres confessions ». « Fondé sur la Commanderie des Croyants et le rite sunnite malékite, ce modèle unique est le produit de réformes profondes visant à prémunir la société marocaine contre les risques liés à l’instrumentalisation idéologique de la religion et contre les courants subversifs », souligne le Souverain.
- L'Office Chérifien des Phosphates (OCP) et le gouvernement ghanéen ont procédé, récemment à Accra, à la signature d'un protocole d'accord pour l’approvisionnement de ce pays de l'Afrique de l'Ouest en engrais phosphatés adaptés aux besoins des sols et des cultures locales. Ce protocole vise à développer la chaine de valeur des engrais et de l'écosystème agricole du Ghana, dans le cadre du programme de promotion des engrais, lancé par le gouvernement du Ghana.
*Al Ittihad Al Ichtiraki. :
- La facture énergétique du Maroc a augmenté de plus de 6,7 milliards de dirhams. A fin juillet dernier, elle a été estimée à 45,7 milliards de DH, au lieu de 39 milliards à la même période en 2017, et de 29 milliards en 2016. Cette facture a ainsi enregistré une hausse de 17,2%.
- Le volume des crédits bancaires dédiés à l’investissement s’est établi à 173 milliards de dirhams à fin juin dernier, soit une hausse de 9,9% par rapport à la même période de l’année précédente. La branche de l’électricité, du gaz et de l’eau a reçu une part de 21,3% de ces crédits, suivi du secteur industriel (11,7%), le transport (11,2%), les administrations territoriales (10%), les industries extractives (9,1%) et l’agriculture et la pêche maritime avec une part de 7,6%.
*Al Ahdath Al Maghribia. :
- Le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, a eu des entretiens à Canberra avec le président de la Chambre des représentants d'Australie, Tony Smith et le président du Sénat, Scott Ryan. Ces entretiens, qui se sont déroulés en présence de l'ambassadeur du Maroc à Canberra, Karim Medrek, s'inscrivent dans le cadre d'une visite de travail en Australie effectuée par une délégation parlementaire dirigée par El Malki. L'année 2017 est une année exceptionnelle pour les relations entre les deux pays notamment à travers l’ouverture de l’ambassade d’Australie à Rabat, notant qu'une telle initiative revêt une portée politique significative, propice au renforcement de la coopération et la confiance mutuelle.
- La tuberculose suscite des protestations à Marrakech. La tension persiste au CHU de Marrakech en raison des répercussions de la propagation de la tuberculose aux urgences de l'hôpital Al-Razi. La Commission nationale des médecins internes et résidents a appelé à l'organisation jeudi d'un sit-in devant le siège de la direction générale du CHU Mohammed VI à Marrakech, et ce pour tirer la sonnette d'alarme sur la situation qui menace la vie du personnel.
*Al Alam. :
- Le ministre de l'Energie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rebbah, a récemment donné le feu vert pour lancer le processus d'exploitation des gisements gaziers de Tendrara. Ainsi il a accordé à l'Office national des hydrocarbures et des mines et deux sociétés privées, "Sound Energy" et "Sound Energy Meridja Limited", une licence d'exploitation d'une durée de 25 ans à compter de septembre sur une superficie de 133 km².
- L'expansion de la vente de vêtements de contrebande et la concurrence turque des vêtements de prêt-à-porter subventionnés ont entraîné la perte d'environ 180.000 emplois au Maroc entre 2010 et 2018. En contrepartie, l'Association marocaine des industries du textile et de l'habillement a estimé que le secteur textile marocain avait réussi à gravir des échelons très avancés sur ses marchés étrangers européens, malgré la concurrence féroce imposée par les produits turcs et tunisiens.