PARIS (Reuters) - La pression fiscale a atteint l’an dernier un niveau record dans la zone OCDE et la France est passée devant le Danemark en termes de poids des prélèvements obligatoires, selon un rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques publié mercredi.
L’an dernier, les prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales) ont représenté 34,2% du produit intérieur brut (PIB) en moyenne dans les 36 pays membres de l’OCDE, contre 34,0% en 2016.
Il s’agit du chiffre le plus élevé enregistré depuis que l’organisation basée à Paris a commencé à compiler ces données fiscales en 1965.
Selon le rapport de l’OCDE, la France, avec un taux de prélèvements atteignant 46,2% du PIB en 2017 (+0,7 point par rapport à 2016), a ravi la première place au Danemark, où la pression fiscale s’est élevée à 46,0% l’an dernier (-0,2 point par rapport à 2016). Suit la Belgique, avec un ratio de 44,6% en 2017 (+0,5 point).
Ces conclusions ne devraient pas contribuer à apaiser la contestation des “Gilets jaunes”, qui envisagent de poursuivre leur mouvement malgré la suspension de six mois annoncée mardi par le gouvernement pour trois mesures fiscales qui devaient entrer en vigueur le 1er janvier, dont la hausse de la taxe carbone.
A l’autre extrémité du classement, le Mexique affiche une pression fiscale représentant 16,2% du PIB.