LONDRES (Reuters) - La demande mondiale de pétrole va baisser cette année plus nettement que ce qui prévu jusqu’à présent en raison de la pandémie de coronavirus et elle remontera moins rapidement l’an prochain, a annoncé l’Opep.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole table désormais sur une chute de 9,46 millions de barils par jour (bpj) cette année soit 400.000 bpj de prévu que prévu le mois dernier, montre son nouveau rapport mensuel.
Elle a aussi revu en baisse sa prévision 2021 et table désormais sur un rebond de 6,62 millions de bpj, soit 370.000 bpj de moins qu’estimé en août.
“Les risques restent élevés et orientés à la baisse, en raison particulièrement de l’évolution des cas d’infection COVID-19 comme des possibles traitements”, explique l’Opep à propos des perspectives pour 2021.
“Le recours accru au télétravail et aux réunions à distance devrait empêcher les carburants de transport de revenir totalement à leurs niveaux de 2019”, ajoute le rapport.
Le document précise que la production de l’Opep a augmenté de 760.000 bpj en août à 24,05 millions de bpj.