Après avoir baissé de plus de 30% pendant les premières semaines de 2016, le pétrole s'est rattrapé pour atteindre des gains annuels de 12,38% avant de rebrousser chemin à nouveau. Sa performance annuelle est nulle en ce moment avec une baisse de 4% à 36,8 dollars pour les contrats Futurs cotés à New York.
Pour cause, le vice- prince héritier de l'Arabie saoudite a déclaré que le royaume n'allait finalement geler sa production que si l'Iran et d'autres pays suivent le mouvement. Il y a quelques semaines, le Royaume s'était engagé sur un gel de la production avec 3 autres pays. Aujourd'hui, il semble abdiquer.
Le pétrole se dirige vers sa première baisse hebdomadaire depuis Février.
Les producteurs doivent se réunir à Doha en avril pour arrêter un accord sur le plafonnement de la production. Mohammed bin Salman, de l'Arabie saoudite, a signalé dans une interview à Bloomberg que si un pays augmente la production , son pays n'hésitera pas à suivre. l'Iran qui devra participer aux discussions, exclut pour sa part, à quelques jours de ce sommet, de geler son offre. Les discussions s'avèrent difficiles et les marchés n'aiment pas l’incertitude. Tant mieux pour les pays importateurs...