LONDRES (Reuters) - Le ministre du Pétrole iranien a rencontré lundi son homologue russe, ont rapporté des sources industrielles, une rencontre qui a relancé l’espoir d’une sortie de l’impasse au sujet de la date de la prochaine réunion de l’Opep et de ses alliés (Opep+).
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés, une alliance connue sous le nom d’Opep+, étudient depuis le mois dernier l’éventualité de repousser la date de leur réunion de Vienne des 25-26 juin aux 3-4 juillet.
Le ministre de l’Energie russe Alexandre Novak est favorable à une réunion début juillet pour ne pas interférer avec le sommet du Groupe des Vingt (G20) qui se tient fin juin à Osaka, alors que le ministre iranien Bijan Zanganeh veut s’en tenir au calendrier d’origine, ont précisé les sources.
Après la réunion, Bijan Zanganeh a dit avoir déclaré à Alexandre Novak qu’il n’était toujours pas d’accord avec les dates du début juillet mais qu’il pourrait assister à la réunion si elle était reportée au 10-12 juillet, a rapporté l’agence de presse du ministère iranien du Pétrole, SHANA.
Pour que cela se produise, davantage de consultations seront nécessaires car il faudrait que l’ensemble de la coalition Opep+ accepte ces nouvelles dates, selon une source du secteur.
L’Opep, la Russie et d’autres producteurs ont mis en place depuis le début de l’année un encadrement de leur production, la réduisant de 1,2 million de barils par jour (bpj) depuis le 1er janvier.
Cet accord ne couvre que le premier semestre et les parties prenantes à l’accord doivent se revoir pour décider de la suite des événements.