Cette performance a été le fruit de la conjonction de plusieurs facteurs, ayant permis, déjà à mi-parcours, de réaliser l'essentiel des projets formant le plan stratégique, souligne l'ADII dans son rapport d'activité au titre de l'exercice 2019.
Ces facteurs sont l’implication effective de tous les responsables, le suivi rigoureux de l’exécution des projets par une cellule PMO (Project Management Office) dédiée, la remontée systématique des blocages et la recherche active de solutions à même de les lever rapidement, ainsi que la coopération effective avec les principaux partenaires de l’Administration, fait savoir la même source.
Le plan stratégique de l'ADII s'articule autour de cinq axes à savoir, "l'amélioration de la gouvernance de l'administration", "l'amélioration de l'efficacité du contrôle et la sécurisation des frontières", "l'anticipation des évolutions de l'environnement", "l'accélération du passage en douane" et "le renforcement des capacités de l'administration".
Ainsi, ce plan vise à renforcer le contrôle interne, refondre le système décisionnel, professionnaliser l'accompagnement des douanes africaines, renforcer la déconcentration, intégrer et harmoniser les différents paliers de contrôle, restructurer l'analyse du risque, adopter une nouvelle démarche de lutte contre la contrebande et à améliorer le dispositif du contrôle des voyageurs.
Il s'agit également de la refonte de la gestion des admissions temporaires (AT) véhicules, l'adaptation des procédures aux produits de facilitation et aux spécificités fonctionnelles, la mise à niveau des impôts indirects et la dématérialisation des formalités douanières.
Ledit plan stratégique a aussi pour but d'intégrer des données externes dans le système douanier, mettre en œuvre la douane mobile, adopter le statut particulier des agents de douanes, réorganiser l'administration centrale et les services extérieurs, renforcer les capacités de gestion de contentieux, mettre en place le nouvel Institut de formation douanière et préparer la relève.