L'accord a été paraphé par l'ambassadrice de l'Union européenne au Maroc, Claudia Wiedey, le ministre de l’Economie, des finances et de la réforme de l'administration publique, Mohamed Benchaâboun, le ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saaïd Amzazi, et le directeur de l’Agence nationale de lutte contre l’analphabétisme, Mahmoud Abdessamih, indique un communiqué de la délégation de l'UE au Maroc.
Ce nouveau programme comporte une dimension innovante, celle d’agir de manière transversale aux secteurs de l’éducation et de la formation, pour remettre au centre l’apprenant, son projet personnel, ses besoins, et son épanouissement dans l’apprentissage, fait savoir le communiqué.
"L'éducation, le développement des compétences et l’épanouissement des individus, qui sont au cœur de notre action, font partie intégrante du développement des sociétés au 21° siècle. En ce moment particulier, où le monde entier est touché par cette pandémie, nous nous devons d’investir encore plus dans les compétences et le développement humain", a déclaré à cette occasion Mme Wiedey.
"Nous devons accompagner en particulier la jeunesse, lui donner le bagage dont elle a besoin pour s’intégrer socialement, professionnellement et économiquement. Ne pas le faire serait prendre un risque pour le développement harmonieux de la société d’aujourd’hui et de demain, et nous amènerait à devoir assumer dans le futur un coût bien plus important", a-t-elle dit.
L’objectif de ce programme est également de construire une relation forte entre les parents et l’école. Tisser ce lien est essentiel, l’école ne pouvant travailler seule, les parents jouent un rôle crucial pour renforcer la motivation des jeunes et assurer leur réussite dans les apprentissages. Une relation forte entre parents et école offre aussi aux parents la possibilité de s’assurer de la qualité de l’éducation dispensée et de devenir acteurs de la vie scolaire, notamment via les associations de parents d’élève qui devront voir leur rôle et mission renforcés et clarifiés par des textes réglementaires, lit-on dans le communiqué. Et de rappeler que l'UE s'était engagée auprès du Maroc, dès le 27 mars, pour consacrer 450 millions d’euros à l’urgence de la lutte contre la pandémie causée par le Covid-19. Les services de la Commission ont réussi à concrétiser la promesse d'une disponibilité rapide des fonds de l'UE.
Depuis plus de 20 ans, l’Union européenne appuie le secteur de l’Education et de la Formation professionnelle au Maroc. Aujourd’hui, l’Union européenne a une nouvelle fois montré sa solidarité avec le Maroc et les besoins urgents exprimés face à la pandémie, conclut le communiqué.