La croissance britannique a fortement ralenti au troisième trimestre à cause de pénuries de biens et travailleurs, combinées au rebond des cas de covid-19 causée par la levée de toutes les restrictions sanitaires.
A 1,3%, le produit intérieur brut (PIB) marque ainsi un coup de frein par rapport au deuxième trimestre quand il avait rebondi de 5,5% grâce à une levée progressive à partir de mars d'un confinement de plusieurs mois.
Il reste 2,1% en dessous de son niveau de fin 2019, avant la pandémie, relève jeudi l'Office national des statistiques dans un communiqué.
En pleine saison estivale, les principaux secteurs ayant contribué à cette croissance ont été l'hôtellerie-restauration, l'art et les divertissements ou encore les services de santé, avec une vigoureuse consommation des ménages.
Mais les entreprises se sont montrées plus prudentes face à des nuages qui s'accumulent à l'horizon et "l'investissement des entreprises est resté bien en deçà d'avant la pandémie pendant les trois mois terminés en septembre" commente Grant Fitzner, de l'ONS, sur Twitter.
"Le déficit commercial s'est par ailleurs creusé car les exportations de bien vers des pays hors de l'UE ont reculé tandis que les importations, particulièrement de carburant, de pays hors de l'UE ont augmenté", précise-t-il.
L'ONS observe aussi une baisse des inventaires, "reflétant probablement certaines des difficultés dans les chaines d'approvisionnement".
L'économie du Royaume-Uni s'est même contractée de 0,2% en juillet (chiffre révisé) avant de rebondir en août et septembre (+0,6% pour ce mois).