Les marchés US viennent d'ouvrir en baisse de 2% après la déroute enregistrée la veille puis étendue aux Bourses asiatiques et européennes.
L'hypothèse d'un début de krach est écartée par une grande partie des observateurs. Car, si la Bourse américaine perd près de 10% depuis vendredi, il faut rappeler que le Dow Jones a gagné plus de 40% en un an. Aussi, il n'y a pas eu de mouvement de vers les valeurs refuge comme l'or, qui résiste sans plus à la baisse, ou certaines devises.
Le Dow Jones a perdu près de 1.600 points en séance, à un plus bas du jour de 23.923,88 points; il s‘agit de la plus forte perte en points de son histoire. Ce faisant, il s‘est brièvement retrouvé en recul de 10% sur son record inscrit le 26 janvier dernier. Ce coup de bambou s‘explique essentiellement par une statistique mensuelle de l‘emploi aux Etats-Unis qui a montré une croissance des salaires d‘une ampleur sans précédent depuis 2009, déclenchant l‘ascension des rendements obligataires et faisant craindre de la part de la Réserve fédérale un tour de vis monétaire plus serré.