Les prix restent en baisse de près de 10 % par rapport à leur record de plus de 2.050 $, atteint en août 2020, lorsque des investisseurs nerveux craignaient que la pandémie ne mette à mal leurs portefeuilles d'actions en plein essor, fait observer lundi le Wall Street Journal.
Les pénuries persistantes de l'offre et une forte demande des consommateurs ont fait augmenter les prix de l'or au rythme le plus rapide sur 12 mois depuis 1990, explique la publication financière.
"Ces données ont stimulé les paris selon lesquels l'inflation pourrait durer plus longtemps que ne le prévoient les responsables de la Réserve fédérale, ce qui a entraîné une hausse des actifs, notamment des titres du Trésor protégés contre l'inflation et de l’or", relève-t-on.
Ces gains ont dopé les valeurs minières aurifères. Les actions de Barrick Gold Corp cotées aux États-Unis ont gagné 5,9 % la semaine dernière, tandis que Newmont Corp, basée au Colorado, a progressé de 4,2 %. Le VanEck Gold Miners ETF a terminé la semaine en hausse de 6,2 %, devançant le déclin de 0,3 % du S&P 500. Les actions des mineurs ont tendance à être plus volatiles que les prix de l'or eux-mêmes.
Des prix de l'or supérieurs à 1.850 dollars sont susceptibles d'attirer de nouveaux investisseurs, ce qui met les 1.900 dollars à portée de main, ont déclaré les analystes de Citigroup dans une note la semaine dernière, rapporte le Wall Street Journal.
Les analystes d'UBS ont relevé leur objectif de prix pour la fin mars, le faisant passer de 1.700 à 1.800 dollars, ajoute le quotidien.