Les échanges ont été suspendus à la Bourse de New York peu après l'ouverture après la chute de 7% du S&P 500 en pleine panique autour de la pandémie de coronavirus.
L'effondrement du S&P 500 a automatiquement déclenché un mécanisme d'interruption des échanges d'un quart d'heure, permettant au marché et aux investisseurs de reprendre leurs esprits. C'est la deuxième fois cette semaine, après lundi, que ce mécanisme est utilisé.
Si l'indice qui représente les 500 plus grandes entreprises de Wall Street abandonnait 13%, un deuxième arrêt de la même durée aurait lieu.
Au moment de la suspension, le Dow Jones s'effondrait de 7,20%, le Nasdaq, à forte coloration technologique, de 7,03% et le S&P 500 de 5,80%.
La crise du coronavirus s'est accélérée ces dernières heures avec la suspension de la saison de NBA, l'annonce que le tournoi de basket universitaire américain se tiendrait sans public ou la fermeture de tous les commerces en Italie sauf pour l'alimentation et la santé.
Mais la mesure qui suscitait le plus de réactions était la décision mercredi soir de Donald Trump d'interdire durant 30 jours aux voyageurs en provenance d'Europe d'entrer sur le sol américain.
Le président américain a également annoncé des mesures de soutien à l'économie américaine pour faire face au coronavirus, mais celles-ci n'ont pas convaincu les acteurs du marché.
Selon Patrick O'Hare de Briefing, beaucoup d'investisseurs estiment que les annonces de M. Trump "sont loin des attentes pour soutenir l'économie et pour stimuler la confiance des consommateurs."
Par ailleurs, le croisiériste américain Princess Cruises (groupe Carnival Corporation) a annoncé jeudi suspendre ses croisières à travers le monde pendant 60 jours en réaction à la pandémie.
Avec AFP.