LONDRES (Reuters) - Les banques britanniques pourraient faire face à un Brexit “désordonné” sans avoir besoin de réduire leurs activités de crédit ou d’être recapitalisées avec de l‘argent public, a déclaré mardi la Banque d‘Angleterre après avoir procédé à ses tests de résistance annuels des établissements sous sa supervision.
Pour la première fois depuis le début des “stress tests” en 2014, aucune grande banque n‘aura besoin d‘augmenter ses fonds propres, a précisé la banque centrale.
Les tests ont été effectués sur la base des capitaux détenus par les banques au début de 2017. Sur cette base, Barclays et Royal Bank of Scotland ont échoué mais elles ont augmenté leurs fonds propres dans le courant de l‘année, ce qui les dispense d‘un nouvel effort.
HSBC, Lloyds Banking Group, Santander UK (groupe Santander), Standard Chartered et la société de crédit immobilier Nationwide Building Society ont toutes passé les tests sans encombre.
Ces résultats rassureront le ministre des Finances Philip Hammond, qui a annoncé la semaine dernière la vente prochaine pour trois milliards de livres (3,4 milliards d‘euros) d‘actions de RBS afin de réduire la dette publique. L‘Etat, qui détient 71% de la banque nationalisée, prévoit de céder au total 15 milliards de livres d‘actions de RBS sur cinq ans.